Quelque chose de drôle (rien à voir avec le billet précédent)
28 juin 2010
À peine plus tôt, au lit et dans un endroit propre mais indéterminé
Étant passée des siestes hibernatives hivernales aux siestes légères d'été - des premières je ressors sombre avec la sensation d'y avoir épuisé l'après-midi, des secondes fin prête à attaquer une délicieuse deuxième (voire troisième) partie de journée -, voilà que j'ai été tirée de mon sommeil par un fou-rire irrépressible.
C'est la première fois, je crois, que ça m'arrive.J'aidais pour travailler deux amis qui tenaient un cabinet de quelque chose de médical, l'un en soignant, l'autre en assistant(e), et recevais moi-même des personnes à l'accueil. À un moment donné, alors que j'avais une personne en face de moi et pour quelque chose de supposé grave, je lui posais des questions, elle répondait, je notais, mes deux comparses passèrent par là et me firent une sorte de sketch (du comportement d'un de leur patient précédent ? d'un sujet d'actualité ?). Ils étaient d'une drôlerie fine, parfaite, complice, accordée, en rajoutaient juste un peu sachant que j'étais sensée continuer à être sérieuse et bien sûr je me montrais incapable de résister longtemps et partais dans une rigolade illimitée, à devoir me cramponner à la table afin de ne pas tomber.
Ce qui m'a tirée de ce rêve si sympathique, c'est que malgré la force sauvage du rire, je ne perdais pas ma respiration.
Quelque chose de mon cerveau a trouvé ça bizarre, donné l'alerte, et remise dans mon lit par un chaleureux lundi du mois de juin 2010.
Dommage, j'aurais volontiers continué à rire encore un peu. Le boulot et leur compagnie ne me déplaisaient pas.
[pas de photo : vous savez prendre vos rêves en photo, vous ?]