Apparence trompeuse numéro deux ou trois
Quelque chose d'inquiétant

Des emprunts sauvages et non autorisés

Sur l'internet hier et ce matin


Un camarade avait attiré mon attention et celle de quelques autres sur un article concernant le Nutella, et des réglementations européennes qui risquaient d'en réduire l'usage.

J'avais lu trop vite sans me méfier qu'il s'agissait d'un bête exercice d'Euro-bashing, pensé que ça intéresserait mes enfants à défaut de les amuser, transmis le lien sur mon "mur" facemuche. Et puis que ce produit est trop gras et sucré n'est pas faux. Le tout est comme en toutes choses fors l'amour et la lecture, d'être modérés.

Je n'avais pas bien vu la photo qui accompagnait l'article : plus lente à s'afficher, elle était masquée quand je l'ai lu par une de ces publicités parasites qui nécessitent qu'on clique pour s'en débarrasser. L'article était court, je l'ai parcouru sans prendre cette peine.

Au moment de partager le lien sur facemuche, une vignette s'affichait. On y devinait un enfant se régalant du produit précité, à s'en barbouiller.

Je l'ignorai donc mais il s'agissait d'une image extraite du blog d'une amie, laquelle n'avait été ni consultée ni créditée.

Qu'on se le dise et répète : ce n'est pas parce que textes, images et sons sont consultables librement sur l'internet qu'on peut se servir et en faire ce qu'on veut en republication. Ce n'est pas parce que c'est facile, ni parce qu'on ne prend pas nécessairement la peine d'estampiller nos images ou de mettre partout des avertissements de type "pas d'utilisation sans autorisation préalable", que c'est permis. Les lois s'appliquent ici aussi.

Tarquine le dit bien mieux que moi.

C'est pourtant si simple de se donner la peine d'envoyer un bref message afin de demander si l'on peut emprunter. La plupart d'entre nous dira oui (1) si l'usage prévu n'est ni commercial ni  à l'encontre de nos propres idées (2).


(1) Le seul cas sur lequel je suis restrictive est celui d'une image représentant nettement une personne, qui m'a accordé de la prendre en photo et diffuser sur l'un de mes blogs ou fotologs, mais pas nécessairement que ça s'égrène ensuite. 

(2) Mésaventure qui m'est arrivée en 2007 via un article anti-vélib pour lequel deux de mes photos avaient été détournées ; moi qui malgré leurs inconvénients et dysfonctionnement éventuels suis si contente qu'existent ces vélos municipaux.

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