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Exercice de fantaisie (Faire du neuf avec du vieux - Chevaliers des touches exercice n°13)

C'était une participation qui remonte à un moment mais elle était restée coincée dans un anti-spam et je n'avais pas pensé à m'en préoccuper.

L'énoncé est là.

Le résultat par ici.

Et si cet exercice-là est clos, n'hésitez pas à participer aux suivants que Martin Winckler sans doute nous proposera. 

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Vert

ce week-end

29052010 

La fatigue est la plus forte, hélas, alors je ne peux plus écrire ce soir, mais je n'oublierai pas. 

[photo de téléfonino]




addenda du 02/06/10 matinée :

J'ai été trop fatiguée pour l'écrire mais quelqu'un d'autre l'a fait et à ceci près que j'ai une sorte d'allergie esthétique aux robes de mariées (1) toutes sans exception, je partage en tout point ce qu'elle a su exprimer.

(1) Il serait grand temps que les femmes trouvent autre chose qu'une tenue inspirée de celle d'une duchesse en l'an 1800 et qui leur enlève leur charme tant elles en sont encombrées.

Pendant qu'on y est on pourrait aussi tenter d'inventer une alternative au traditionnel costume - cravate pour la tenue de travail des messieurs dans les professions non-manuelles. Les 2/3 des hommes ainsi équipés ont l'air de pauvres pingouins engoncés et ça fait comme un uniforme sombre et laid.

On est en 2010, toutes sortes de tissus existent, de techniques pour les assembler, ne pourrait-on pas enfin un peu innover ? Joindre l'élégant au confortable ?



Encore à vif (un peu)

In a train, lately, puis dans une chambre d'hôtel

P5220040 

J'ai laissé tranquillement partir la mère et son bébé (1), puis quelques autres voyageurs pressés, ce qui m'a valu de sortir quasiment en dernier.Sur un siège, frais du jour quoiqu'un peu froissé, un Libé.

Je l'ai ramassé.

Sans doute qu'il m'attendait.

Depuis quelques temps (voir plus d'une année ?) avec Chiboum, nous aimons à retrouver dans les colonnes "Entre vous", l'histoire en filigranes de Ch. et Er. qui semblent s'aimer mais que quand même c'est compliqué.

Pas trace d'eux ce matin. Mais dûment pourvu des deux premières lettres de nos noms de familles respectifs à  Wytejczk et à moi un message qui s'appliquerait si bien à notre histoire, et où il est question de silence et d'aimer malgré. Sauf qu'il serait écrit du point de vue inversée puisque je suis l'élément qui subit le silence et non qui l'a créé.

J'ai beau savoir qu'il ne peut s'agir de nous, pourquoi d'abord paierait-il pour me joindre alors qu'il dispose s'il ne les a pas jetées de toutes mes coordonnées et peut très facilement par l'internet retrouver au moins une adresse électronique où me contacter, j'ai beau savoir donc, qu'il ne m'est pas destiné, ce message me bouleverse.

La coïncidence des consonnes. Et la façon dont jusqu'à moi il est arrivé.

Et si un jour, j'étais concernée ?

(1) cf. par ici.

[photo : en vrac, en arrivant]


Du beau du bout du monde

C'était mardi dernier

P5180010 

Juste quand je commençais bêtement à m'inquiéter, déshabituée que je suis des longs courriers, j'ai reçu la lettre et le dessin promis lorsqu'à mon grand regret de ne pouvoir faire davantage pour aider, j'avais micro-mécénatiné le 13 avril parmi les journées à choisir du périple de Joachim.

Alors voilà, le dessin japonais argentin est bien arrivé en sa banlieue parisienne de destination.

You know what, I'm happy.

[photo : à destination]


Les attentes

En de si nombreux lieux en de si nombreuses fois

PICT0003

Ce billet est directement inspiré par celui-ci chez Anne Savelli :

Lieux de l'attente

En lisant ton billet, je me suis rendue compte, n'y avais en fait jamais pensé, que je suis capable d'attentes fort longues mais dans certains cas pas.

Quelqu'un qui me dit, Attends je revien(drai)s, je peux, si j'ai du sentiment, qu'il s'agisse d'aimer sans être amoureux (thuong, mais je n'ai pas les accents), ou d'aimer amoureusement (yêu) (1), attendre pour des siècles et des siècles.

Les attentes de salles du même nom, pour motifs médicaux plus ou moins inquiétants, me sont en revanche solidement insupportables.

Ce sont des attentes liées à de l'inquiétude.

Du temps où j'étais aimée (ou le croyais), je parvenais à les faire passer par la pensée de l'autre. Je me sentais soutenue, portée, encouragée et le prochain moment d'amour partagé effacerait celui de l'attente. Depuis la solitude affective, fuir est ma seule pulsion. J'y résiste généralement, surtout si j'accompagne, et qu'on a besoin de moi, mais l'effort m'épuise. Afin de faire face je pompe une énergie fossile dont le renouvellement n'est plus assuré.

Celles de simple administration me pèsent mais tout dépend. S'il y a un numéro qu'on appelle, je peux lire, j'y parviens. Si en revanche il faut guetter son tour, je dois me faire accompagner : de même que j'ai une tête à chemins, j'ai une tête à me faire resquiller ... et tant de mal à maintenir l'attention requise.

Comme toi je supporte mal les attentes en prises de pouvoir : pour un entretien par exemple, ou lorsqu'un passe-droit fonctionne sans la moindre discrétion. Bizarrement c'est pire depuis que j'ai quitté l'Usine : à présent je souhaite que ma vie m'appartienne entièrement, je ne suis plus prête à en concéder la moindre minute. Du temps du travail coincé, il me semblait au fond que gaspillage pour gaspillage je n'étais plus à ça près.

Il existe cependant des attentes savourables.

Celles pour les places d'opéra (sauf la demi-heure ou davantage pour laquelle nous devons attendre dehors l'hiver au froid). C'est une attente en bonne compagnie et si confortable. C'est une attente pour du bon à venir.

Et les attentes amicales (l'autre catégorie, hélas, est terminée pour moi) : j'avais prévu mon quart d'heure ligne 13 mais elle a bien fonctionné, ça lui arrive aussi, et me voilà d'avance au rendez-vous fixé, alors je patiente tranquillement en sirotant selon l'heure une bière ou un café, réjouie délicatement du partage à venir.

Enfin je n'aime rien tant que les attentes inattendues. Elles n'ont pas de lieu précis et ne se révèlent qu'en rétroaction. On reçoit un message, une lettre en papier, un appel téléphonique et seulement à cet instant on se rend compte que sans savoir on l'attendait si fort et depuis si longtemps. Mais on n'en savait rien tellement on n'osait ni l'espérer, ni en rêver.

C'est une attente tacite et elle peut rendre heureux. L'instant de sa conscience et celui de son achèvement.

[photo : la cour de la partie ancienne de l'hôpital Saint Louis ; en 1997, l'une des pires attentes de ma vie, consumée d'inquiétude pour l'homme aimé]

(1) vocabulaire issu de "Ru" de Kim Thùy ; j'aime sa langue natale qui permet de dire j'aime de toutes les nuances de façons.

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"Vous êtes mon enchanteur, vous n'êtes pas ma grand-mère"

Grâce à Bladsurb, que ma détresse a ému (1), cet épisode de Kaamelott, que j'adore


Kaamelott Saison 1 Episode 23 : A la volette - wideo
Auteur : Alexandre Astier Réalisé par : Alexandre Astier Avec : Anne Girouard , Alexandre Astier, Nicolas Gabion, Lionel Astier, Thomas Cousseau © Calt - Dies Iræ – Shortcom

(1) Ben oui quoi, je me suis réveillée ce matin avec "Belle des champs" (je décline toute responsabilité si vous ouvrez le lien) dans la tête, l'intégrale, pantelants et dépiotage inclus. Ce qui est quand même à la chanson paillarde ce que la sans alcool est à la bière trappiste . Autrement dit, la honte. ♫ ♪ ♪ ♫ "Ça fait longtemps que ..." ♪ ♫ ♫.  

Heureusement je n'ai aucun viking à vaincre, moi, ni prise d'otages de conseil d'administration à simuler (non, non ce n'est pas une info de 1er avril, merci à KMS pour le lien).

PS : Pour les nostalgiques qui auraient résisté au premier lien, la version édulcorée de la pub télé [rire sardonique]