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Ah Federico ! (soupir extatique)

Depuis le mitan de l'après-midi, alors qu'au Petit Palais


PICT0007 Depuis le mitan de l'après-midi, je vois un homme de belle stature, imposant et alors calme.

Son chapeau sur la tête.

Il est dans l'entrée d'un immeuble romain (1).

L'ascenseur descend.

Un de ces ascenseurs d'alors, un de ces ascenseurs d'antan, où l'on voit tout de la cabine au travers d'une cage en ferroneries.

Le marbre assorti (escalier, hall d'entrée).

Le bref mouvement redescendant du rideau des gardiens. À peine un frémissement.

Je vois qu'il voit apparaître les pieds d'une femme, chaussures élégantes, jambes, jupe un peu longue, harmonieuse silhouette. Un air surpris si séduisant.


Elle l'a reconnu, c'est inévitable.
Lui ne la connaît pas, ou l'a croisée une fois.

Il lève son chapeau dans un salut courtois :

- Salite  (2) ?


[photo : là où l'histoire de cet instant m'a été racontée]

Merci infiniment à notre narratrice. Quand elle nous le contait la magie y était.


(1) Au fond je n'en sais rien mais c'est là que je le vois. Il est trop mieux qu'elle se passe à Roma cette scène-là.

(2) Ou plutôt : Andate sù ? En tout cas en français : Vous montez ?


The story of somebody else's typewriter (suite du billet suivant)

today, but found last week

P4270004 Il fallait quand même avoir de l'énergie dans les pattes, mon clavier fait ouille ouille ouille depuis mon retour après le bref essai. Ça peut constituer une bonne technique de reprise si l'on se sent rouillés : petit stage sur machine à écrire mécanique. Ensuite sur un clavier d'ordinateur nos mains peuvent s'envoler.

Loués soient les conjoints d'écrivains dans les années d'avant l'ordinateur et les machines électroniques. J'avais oublié combien c'était bruyant, et à moins d'être logés grand, ça devait leur faire des nuits difficiles.

Cette patience qu'il fallait pour retaper les textes qu'on ne pouvait corriger sans ratures ou sans tipex, et que de toute façon ça se voyait. Ça aussi j'avais oublié.

Pour la première fois depuis longtemps Stéphanot a manifesté un (bref) intérêt pour autre chose que le jeu en réseau qui l'a annexé. Et de l'amusement. Vive les vieux objets !

À part le B qui tend à se coincer, tout fonctionne à merveille. Survivante d'un temps où il ne fallait pas gâcher j'ai du mal à comprendre pourquoi on jette quelque chose qui ne demande encore qu'à fonctionner.  Reste la question des rubans. Peut-on encore en trouver ?

J'ai eu de la chance mais il ne faut pas rêver, ce n'est ni une Underwood, ni une Remington ni même une Olympia (1) (2) mais une simple Burométal de chez Duriez du temps des téléphones à sept chiffres. N'empêche.

(1) mais j'ai quand même chipé le titre du billet, ainsi que du précédent qui va suivre

(2) pour les curieux de jolis modèles par là.

[photo : 1er essai]

PS : à propos d'objets qui de mains en mains circulent, à l'intérieur de ce billet de KMS, video à regarder.

Lire la suite "The story of somebody else's typewriter (suite du billet suivant)" »


Intranquilles à Clichy

Hier dans l'après-midi, à deux pas

Il est rentré un peu pâlichon de son club de pétanque, l'homme ; annonçant qu'un type venait juste d'être tué dans la rue d'à côté. Mais que les jeunes du quartier avaient rattrapé son meurtrier et que la police l'avait arrêté, qu'est-ce qu'ils courraient vite ; qu'un peu plus tard, ceux du club leur avait prêté le barbecue. Je suppose que la soirée avait besoin d'être consolée.

Ce dimanche il faisait si beau.

C'est peut-être un règlement de comptes, a-t-il ajouté pour se rassurer.

J'ai déjà assisté à un règlement de comptes il y a deux ou trois ans, heureusement sans armes à feu. Ça va très très vite, on ne peut rien faire.

Quoiqu'il en fut, il reste toujours impressionnant de penser à la mort brutale, y compris d'un inconnu et quoi qu'il ait pu faire, quand elle est si proche et si inattendue. Vous êtes là, qui embarqué dans une partie de pétanque, qui en train de siroter une limonade d'été, tranquillou en terrasse d'un troquet, et le type en pleine force de l'âge que vous venez de voir passer, bien plus en forme que vous qu'un chagrin, une maladie chronique clouent dans une longue fatigue, hé bien voilà, c'est fini pour lui.

Définitivement.

Un ou deux articles parlent ce matin du fait divers, c'est plus triste encore que ce que l'on croyait. Triste pour tous. Terrible pour le gamin. Irrémédiable.

Puissent les médias et les politiciens s'abstenir de conclusions hâtives.

Un père tué à Clichy-la-Garenne
(Martin Féneau sur le site d'Europe 1 - l'image est juste, c'était bien là -)

Il meurt poignardé sous les yeux de son fils par Julien Duffé pour Le Parisien



La malédiction du marteau piqueur

jeudi, chez nous puis à La Défense

P4220011 Les voisins du dessus, selon une étrange manie qui semble leur faire refaire de fond en comble leur appartement tous les 3 à 4 ans, ont une fois de plus entrepris de gros travaux de type arrachage de carrelage ou de plancher comme au marteau piqueur.

Dans leur grande mansuétude et parce que la fois précédente j'avais devant l'air goguenard de la dame à qui j'étais allée dire que la moindre des choses eût été de prévenir à l'avance, plutôt que de lui coller un bourrepif mérité, fait appel à la police municipale qui lui avait rappelé que tout n'est pas permis même en pleine journée, ils ont cette fois prévenu ; par un mot déposé dans notre boîte à lettre après le passage du facteur la veille, ce qui fait que je ne l'ai trouvé qu'après avoir été chassée par le bruit.

À quelque chose malheur est bon : nous en avons profité Stéphanot et moi pour nous accorder une journée mère-fils comme nous n'en avions pas eue depuis qu'il est devenu niveau XL dans xxxxx, jeu en réseau hautement addictif. J'ai donc sauvagement imposé sa présence à deux de mes amis avec lesquels un déjeuner était prévu avant les fantaisies mitoyennes, puis nous sommes allés sous un doux soleil printannier (ah ! enfin !!) un peu plus loin sur zone. Dans un quartier si neuf que tout y est à inventer nous avons trouvé un banc calme où reprendre quelques forces en attendant une heure de rentrer postérieure à celle de travail des ouvriers.

Nous n'avions juste pas remarqué à 20 mètres un petit engin de chantier immobile et inoccupé quand nous nous y sommes installés. Et qui un quart d'heure après s'est retrouvé habité d'un humain efficace, lequel lui a fait entreprendre de démolir au marteau-piqueur (un vrai) les dalles de l'allée où l'on se trouvait.

Étrange malédiction que d'être ainsi poursuivis. Puisse-t-elle n'avoir effet que par avril une seule journée.

[photo : in situ]


Fine observation, mais comment lutter ?

Mercredi soir,  restaurant, en y allant

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Il s'agit de fêter les 20 ans de sa sœur, alors Stéphanot a consenti à quitter son jeu en réseau qui l'accapare tant depuis quelques mois, que je ne voyais pas d'un mauvais œil au départ, mais qui nous l'a enlevé comme l'aurait fait l'amour.

En bien moins bon pour la santé.

C'est elle qui alors que nous nous rendons sur les lieux de notre soirée festive, remarque :

- Ça fait tout bizarre de le voir en dehors de l'ordi.

Ce qui est hélas vrai.

[photo : un délicieux dessert]


Témoin gênant, témoin gêné

Ces jours derniers,

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Depuis un bon moment, je n'avais plus parlé de Wytejczk ici.

C'est que peu à peu l'absence suivait son cours et le chagrin aussi, remplacé par un autre moins fuligineux, différent.

Finalement chasser un chagrin par un autre est une technique efficace, du très strict point de vue d'effacer le premier.

J'ai appris peu à peu, par bribes non recherchées mais qui venaient à moi, quelques causes de sa volatilisation, qu'il n'était pas en danger, qu'il allait même plutôt bien.

J'ai appris peu à peu à ne plus le croiser partout dans la ville. À le considérer comme un mort bien-aimé auquel on pense encore souvent avec tendresse, tout en sachant qu'on ne se verra plus.

Je l'ai même (entre)vu en mars dernier, sans éprouver le besoin de lui parler. Ni d'en parler après.

Et puis il y a eu un soir, cette idée, cette très mauvaise idée, de regarder la télé. Il s'agissait d'un documentaire dont le sujet m'intéressait.

Seulement ça tombe qu'il était un des témoins interrogés. Il y était en compagnie de sa nouvelle amie Barsamdóttir que je connais de vue, que j'admire et dont je savais qu'elle m'avait peu ou prou succédé. À ceci près qu'il s'agit d'amitié et non d'amour, donc qu'il ne devrait pas a priori y avoir de problème d'exclusivité.

Je vais tellement mieux que ça m'a fait simplement plaisir de le voir, de les voir joyeux, quand on aime vraiment quelqu'un, et qu'on s'est inquiété à un moment donné, ça fait toujours du bien, même si on n'est plus là, de le savoir heureux. C'était juste un peu troublant de l'entendre répéter des choses que je lui avais dites et qui apparemment lui avaient paru justes puisqu'elles lui reviennent naturellement à l'esprit. Ça m'a un brin inquiété pour Barsamdóttir de l'entendre spontanément dire les mêmes choses qu'au meilleur de l'amitié moi-même je pensais. Mais c'est quelqu'un qui a de la ressource et un de ces métiers qu'on exerce par passion. De quoi en cas d'orage, tempête, naufrage pouvoir se raccrocher.

Ce n'était pas mon cas en mon temps, puisque j'avais l'Usine qui me plombait si parfaitement.

Et puis soudain la nouvelle amie a ces mots : - Ça m'étonnerait que dans ma vie il n'y ait plus Wytejczk, sauf quand je mourrai.

et qu'elle prononce avec ce même sourire que j'avais quand à mon autre grand ami, qui s'interrogeait sur mon bonheur alors visible, je l'avais confessé. La presque même phrase, les quasi-même mots.

Je ne peux plus faire semblant de croire qu'en cas de récidive de brutale disparition, Barsamdóttir s'en sortirait. Je la sais en danger.

J'ignore quel drame engendrerait une répétition du scénario probable. J'ai appris entre temps que deux autres personnes d'une façon similaire m'avaient précédées dans la très grande amitié qui s'achève d'un seul coup sans que l'on sache pourquoi. Et probablement d'autres avant. Et à moins que la jolie Barsamdóttir soit LA personne dont obscurément Wytejczk était en quête et qu'il s'en tienne là, le mécanisme de disparaître, tôt ou tard se relancera.

Il y a une grande souffrance dans cette attitude-là.

Et me voilà témoin gênant, femme qui en savait trop (sans l'avoir demandé) et qui ne sait que faire.

Tenter de prévenir l'amie de l'ami (1) s'est instiller un doute, et peut-être dévier le cours désormais harmonieux des choses.

Se taire c'est peut-être laisser venir un drame (2) que j'aurais pu prévenir et dont j'ai tout ce qu'il faut en main pour pouvoir l'éviter.

Aucun de ces choix n'est porteur de bon. Quoi que je fasse, je m'en voudrai.

En attendant, la seule certitude et qu'il est fort déconseillé de regarder la télé. Ignorante du degré de passion qui couvait, je me portais bien mieux, persuadée que c'était moi seule qui n'allait pas, trop profonde et trop tendre dans mes grandes affections et que les autres n'étaient pas si stupides d'aimer ainsi à fond. Et se mettre en danger.

Tous les avis doux sont bienvenus. Si par hasard quelqu'un pouvait avoir l'idée miraculeuse qui permettrait d'éviter les écueils, ne rien gâcher du bon, ne pas laisser passer une catastrophe affective évitable (3), ça serait fort bienvenu.

[photo : Marseille en décembre dernier]


(1) et j'ai (hélas) tout ce qu'il faut à ma disposition. Donc : pas la moindre excuse pour ne pas le faire si je dois.

(2) pour tout le monde car je peux supposer que contrairement à moi Barsamdóttir n'est pas du genre à se laisser effacer en paix.

(3) J'en ai bien une toute petite mais ...

addenda du 27/04/10 dans la soirée : Ende gut, alles gut. Bizarrement ç'aura été le fait divers évoqué dans un autre billet (4) qui m'aura finalement décidée à bouger, c'est-à-dire écrire en y mettant tout le cœur et la subtilité que je pouvais. Et je viens de recevoir l'appel qui me dit que j'ai bien fait. Je n'en attendais pas tant. Infini soulagement. En plus qu'ainsi je sais à présent que j'ai bien fait de survivre, que traverser la souffrance et la surmonter en conservant tendresse et affection n'était ni vain ni stupide.

(4) et cette idée que toute peine évitable doit être évitée, tant pis si ça abîme un peu le présent, et que dans certains cas, qu'on le veuille ou non, s'en mêler devient une sorte de devoir de solidarité.


Oh comme je le (ou la) comprends !

Aujourd'hui dans Libé

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Oh comme je peux comprendre l'homme ou la femme qui a fait publier cette annonce dans le journal depuis que j'ai vu lundi la jolie dame à l'œuvre dans le "Mariage à trois" de Doillon.

Du film,  je ne comprends toujours pas le titre vu qu'ils sont quatre concernés et je comprends en revanche qu'il puisse agacer, sooooo frenchy (il ne se passe rien fors quelques lutinages et ça bavarde d'amour et de cul tout le temps dans un endroit bourgeois) (1).

Et celle-ci des "filles de" y crève l'écran dans un rôle pas facile et une robe qui rend moche, a un moment de grâce comme il en survient peu sur une réplique de rien ("J'ai été heureuse avec lui ... aussi."). Et voilà, quoi, je la savais bonne actrice, je ne pensais pas qu'elle avait atteint ce calibre-là.

Respect. Chapeau bas.


(1) Cela dit, on rit. Bons dialogues. Filmé avec maestria. Il convient d'aimer le genre, quoi.

[photo perso., si ça gêne, je l'enlève]


Guy me suit ?

hier à la Cartoucherie et puis ailleurs il y a 10 jours aussi


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Il est fréquent dans les salles de spectacles parisiennes que l'on croise parmi les spectateurs quelque artiste en vadrouille venu encourager l'ami, peser la concurrence, apprécier le travail ou simplement le voir afin d'être au courant ou d'honorer une invitation.

Quand on va voir se produire quelqu'un dont on aime le travail, c'est plaisir de constater qu'un autre qu'on apprécie aussi vient le voir et l'écouter.

C'est un peu plus surprenant quand d'une semaine à celle d'après, on croise et que se trouve installé dans une rangée voisine, à deux spectacles très différents auxquels on assiste, le même humoriste qu'on a tant aimé aux années Mitterrand (1) et dont les "brèves" en fin de spectacles faisaient (2) en son temps notre ravissement.

Du coup je l'ai salué par réflexe comme le font de vieilles connaissances de troquet. En vieil habitué de la notoriété il m'a gentiment répondu comme si de rien n'était.

Je n'ai en revanche pas croisé de blogueur, ce qui m'a étonnée.

[photo : à la Cartoucherie, après "Le fol espoir", dimanche 18 avril 2010]


(1) Le vrai, le Grand Président

(2) Je parle au passé uniquement parce que je ne suis pas au courant des derniers développements le concernant. On dirait bien que j'ai cessé de suivre son travail quand les hommes politiques sont à ce point devenus caricaturaux que la satire perdait son charme : ils se sont mis à faire pire (ou mieux).



Islandais

Ces deux jours derniers



Comme souvent sur l'internet, on atterrit quelque part sans plus exactement savoir ce qui nous y avait mené.  Et l'endroit où l'on arrive nous laisse fasciné ou l'on en devient, s'il s'agit d'un blog, lecteur assidu.

Par manque de temps je me méfie de ce phénomène et limite mes déplacements. Simplement parmi les personnes que je suis, je sais certaines judicieuses prescriptrices et quand ils indiquent un lien, si je peux j'y vais.

J'étais donc tombée sur ceci - dont on voit le you-tube au dessus, j'ignore si finie la performance le lien va perdurer -. Et suis restée scotchée. A priori, sauf dans les chansons de Björk et les films de Solveig Anspach, je ne comprends pas l'Islandais.

Au bout d'un moment de les écouter, assez joliment, j'avais l'impression que ça venait. Pourtant leur sujet était assez hermétique, même par moment pour eux - un des acteurs en particulier, butait sur certains mots, comme d'un jargon qu'il aurait mal connu -. J'ai retrouvé après coup l'article qui m'avait conduite chez eux (merci à Pierre Haski qui avait partagé le lien) : il s'agissait effectivement d'une lecture du rapport parlementaire expliquant l'effondrement du système bancaire islandais au plus fort de la crise financière d'octobre 2008.

Dans le genre lecture exaltante à haute teneur poétique, la prochaine fois, promis, ils liront le bottin.

En attendant, depuis que je le ai croisés, ils me tiennent compagnie. C'est sans doute ma façon d'éviter l'inquiétude, trop vite venue chez moi, pour des frères humains quelque part en danger - à quelle distance sont-ils en fait de ce volcan ?, qui a pris le pouvoir sur nos présomptueuses aviations, trouvé moyen d'avoir par ricochet une (légère (j'espère)) incidence sur ma vie affective, et empêché une amie de se rendre en Irlande pour un festival littéraire ; ce qui est bien dommage, non seulement j'étais heureuse pour elle, mais je crois que j'attendais avec joyeuse légère impatience (1) le compte-rendu qu'elle en ferait (2) -.

Quelque chose me plaît dans leurs lectures enchaînées, leur air tranquille, impavide, concentré, pendant qu'à quelques encablures se renouvelle le nuage et les bouillonnements qui réduisent au calme l'Europe du Nord et rendent aux riverains des aéroports le chant surprenant des oiseaux.

On dirait qu'eux seuls, oiseaux ou Islandais, ne sont pas soucieux des éléments naturels déchainés. Or s'ils sont je l'espère assez loin pour n'être pas directement menacés, ils ont sans doute bien parmi leurs amis ou familles quelques-uns qui ont dû être évacués devant les différents dangers, non seulement ceux de l'éruption mais aussi les inondations.

C'est aussi que quelques-uns des gars sont agréables à entendre et beaux à regarder - euh, enfin pas tous me dis-je soudain devant le bafouilleur ventripotent de 12h06 -.

Enfin, j'aime l'idée de vouloir rendre abordable au public quelque chose qui par trop grande lourdeur ou complexité était censé rester quasi secret ; même s'il s'agit d'une forme de militantisme plutôt désespérée.


"Scientist says Icelandic volcano activity increases, warns of more travel disruptions - AP" 

(1) La possibilité de créer des mots tiroir ou des verbes à deux niveaux (et l'action entreprise et la façon ou l'état d'âme avec laquelle on l'entreprend) manque en français. C'est cruel quand on écrit.

(2) Prévenante, elle a néanmoins tenu pour nous consoler une sorte de chronique de son déplacement avorté.

PS : Ce qui ne gâte rien, KMS a trouvé l'accompagnement sonore idéal. J'ai acheté l'album, et je l'écoute sur fond de leurs paroles, et ça a bien un sens.