Mise en route du monday morning (difficile)
01 février 2010
Émergeant d'un rêve bizarre (1), j'avais "Sugar baby love" (attention : avant de cliquer sur le lien soyez conscient(e) qu'il s'agit d'une scie qui reste, vous en prenez pour au moins la fin de matinée ou pour l'après-midi, surtout si votre date de fabrication est antérieure à 1970 - ne me maudissez pas, je vous aurais prévenus) dans la tête, ce qui n'est ni exactement habituel, ni à l'emplacement précis de mon répertoire favori. Et fait un peu curieux comme première pensée consciente du matin, j'étais dernièrement logée à enseigne plus tragique, comme les prénoms de mes chers disparus.
Puis j'ai compris d'où ça me venait. Dire que je fais partie de ceux (celles) qui incitaient La Vita Nuda à revenir bloguer !, je ne suis plus sauvagement certaine d'avoir bien fait ;-).
La Vita étant quelqu'un de prévoyant avait cependant déposé l'antidote auprès de l'insidieux poison. Me voilà donc en train de réécouter Abba, ma faiblesse inavouable à moi (2), dans un de mes morceaux favoris et qui me va si bien (I wish I understood). J'ai en effet deux points communs avec Adrian Mole : my Abba records and great literature for a solace.
Me voilà enfin à peu près réveillée, quoique toujours aussi perplexe de constater que même en vivant sur un rythme affranchi des week-ends la pression fut telle et pendant tant d'années qu'il m'en reste la trace des lundi matin longs à émerger en entier (3) et du sunday evening five o'clock blues.
(1) note à moi-même : prendre bon sang le temps d'écrire celui avec Marie et Jean-Yves, pour une fois que j'en tiens un qui est franchement drôle.
(2) Je défie qui veut au karaoké, chorés incluses !
(3) Je me lève tout pareil mais l'esprit ne suit pas.
PS : et comme le précise La Vita Nuda, il est recommandé de regarder jusqu'au bout, l'apparition d'un présentateur d'époque et dans sa V.O. n'est pas sans charmes.