Ne vous fiez jamais aux seules images
Quand je reçois des mots d'amour

Mise en route du monday morning (difficile)

ce matin, ici


Émergeant d'un rêve bizarre (1), j'avais "Sugar baby love" (attention : avant de cliquer sur le lien soyez conscient(e) qu'il s'agit d'une scie qui reste, vous en prenez pour au moins la fin de matinée ou pour l'après-midi, surtout si votre date de fabrication est antérieure à 1970 - ne me maudissez pas, je vous aurais prévenus) dans la tête, ce qui n'est ni exactement habituel, ni à l'emplacement précis de mon répertoire favori. Et fait un peu curieux comme première pensée consciente du matin, j'étais dernièrement logée à enseigne plus tragique, comme les prénoms de mes chers disparus.

Puis j'ai compris d'où ça me venait. Dire que je fais partie de ceux (celles) qui incitaient La Vita Nuda à revenir bloguer !, je ne suis plus sauvagement certaine d'avoir bien fait ;-).

La Vita étant quelqu'un de prévoyant avait cependant déposé l'antidote auprès de l'insidieux poison. Me voilà donc en train de réécouter Abba, ma faiblesse inavouable à moi (2), dans un de mes morceaux favoris et qui me va si bien (I wish I understood). J'ai en effet deux points communs avec Adrian Mole : my Abba records and great literature for a solace.

Me voilà enfin à peu près réveillée, quoique toujours aussi perplexe de constater que même en vivant sur un rythme affranchi des week-ends la pression fut telle et pendant tant d'années qu'il m'en reste la trace des lundi matin longs à émerger en entier (3) et du sunday evening five o'clock blues.


(1) note à moi-même : prendre bon sang le temps d'écrire celui avec Marie et Jean-Yves, pour une fois que j'en tiens un qui est franchement drôle.

(2) Je défie qui veut au karaoké, chorés incluses !

(3) Je me lève tout pareil mais l'esprit ne suit pas.

PS : et comme le précise La Vita Nuda, il est recommandé de regarder jusqu'au bout, l'apparition d'un présentateur d'époque et dans sa V.O. n'est pas sans charmes.


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