Mariage
Du simple au double, littéralement

Mailfull

en la période et dans un train

Mes affinités électives me poussant assez souvent (encore que) à prendre des trains vers le nord, j'ai très vite été avertie et heureuse d'essayer l'option ticketless comme ils disent et qui permet de sauter dans un Thalys avec pour tout billet son petit pass Navigo de Parigot.

Quelque chose tient en moi d'une joie enfantine à l'idée de pouvoir avec la même petite carte, attraper un vélo pour rentrer de la piscine, prendre le métro ou sauter dans un train pour aller bien plus loin.

Les esprits chagrins diront non sans raison que c'est la porte ouverte à tous les flicages. Mais les avantages étant supérieurs au risque encouru et puisqu'à mon plus grand désespoir je n'ai rien à cacher, j'ai néanmoins accédé à l'utilisation.

On paie par carte bancaire sur le site de réservation, pas de billet à attendre ni en théorie à imprimer. Un ou deux mails de confirmation. Une heure avant le départ du train, un SMS qui le confirme ainsi que le numéro de voiture et la place réservée.

Ce qui permet en plus de se dire qu'il est l'heure de partir pour la gare. Jusque-là on pourrait croire une réclame.

Seulement,

le hic, ou plutôt le gag, c'est qu'en fait les contrôleurs compte tenu de l'appareil dont ils sont équipés, préfèrent tous vérifier non le pass mais le mail de confirmation. Ce qui revient presque au même que d'imprimer chez soi un billet.

La seule différence est qu'au départ de Paris, on n'est pas tenu de le composter.

La dématérialisation est en route mais manque encore un peu d'immatérialité.

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