Dans un tout autre salon (participation à : françois bon | journal : salons du livre)
"Ciao amore mio, ho i fiori da voi ?"

Je tiens enfin des mots pour dire mon mal, léger, du TGV

J'aime les voyages. Je n'en effectue aucun sans raison, mais laisse rarement filer sans la saisir une occasion de déplacement. Quand ils sont en train, j'aime jusqu'au trajet. En voiture, non. Quant à l'avion, que je ne prends qu'exceptionnellement, les longs contrôles et enregistrements m'en gâchent le plaisir. 
Depuis quelques années et particulièrement le début de celle-ci, je bouge fréquemment.
En France et pas loin. Principalement en train. Essentiellement en TGV.

Je le fais sans fatigue seulement j'ai remarqué que, malgré l'habitude à présent installée, j'étais toujours à l'arrivée comme un brin jet-lagguée, le corps déjà présent à sa destination mais une bonne part de moi encore loin de tout ça et qui ne me rejoignait que plus tard après (1). Comme si l'âme mettait davantage de temps à faire le parcours que la très grande vitesse à la carcasse permet.

Voilà que ce matin chez Carl Vanwelde, je lis ceci et comprends que mon (léger) syndrome n'est sans doute ni une fragilité ni une douce folie.

(1) une exception : quand je fais Paris - Bruxelles, à Bruxelles j'y suis dès le premier instant. Est-ce parce qu'il y a 4 ans j'ai failli y laisser ma peau et qu'au sens littéral, quelque chose de moi m'y attend donc déjà ?

Posted via email from gilda's posterous

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