Le tableau blanc
13 mars 2009
avant-hier ou bien mardi, cuisine
Stéphanot : - Dis, maman, pourquoi tu as effacé ton tableau ?
moi : - Parce que je commence une nouvelle vie.
Stéphanot : - Et pourquoi tu n'as rien ré-écrit ?
moi : - Parce qu'avant, j'attends un peu.
Et Stéphanot rit (c'était le but recherché).
Depuis hier soir, je sais que je peux. Ce n'était pas seulement une question matérielle.
J'ai retrouvé un ami d'avant, un de ceux que je croyais avoir perdu par mes tourments. Il n'en était rien ou pas vraiment.
Découvert aussi qu'un de mes amis d'à présent était un grand copain du premier.
Et c'était comme si cet ensemble d'affection croisées et retrouvées enfin m'autorisait.
Car cette nouvelle vie, c'est reprendre enfin le cours de la vraie mienne, libérée qui plus est de ce qui l'entravait.
Reste un mystère. Mais le réduire devient possible, en atténuer l'effet, peut-être un jour, qui sait, le neutraliser. Si la santé m'est donnée, je sais que tranquillement j'y parviendrai.
Je reprends route après qu'il m'ait perdue et quelques rudes tempêtes. Il fait fort beau, quoiqu'un peu froid. Bientôt la chaleur elle aussi reviendra.
[photo de téléfonino : le tableau devenu blanc]