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Le temps de lire

Ces jours-ci, pas à Paris, mais quand même assez près (une encâblure de TGV)

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Je me doutais bien qu'allant d'écrans en écrans (grands) j'aurais peu de temps pour lire sur écran (petit). J'avais donc pris la précaution 15 jours avant le départ environ de demander à un proche une impression  papier du manuscrit qui m'était confié.

J'avais choisi quelqu'un que l'écrit ne passionne pas, espérant qu'il imprimerait sans se soucier de lire. Ce qu'il a fait. Mais hélas ça le souciait tellement pas, qu'il a rationné le travail, et qu'au bout d'une poignée de pages (1) il a estimé que pour lire en vacances peut-être ça suffirait.

Un festival pour le festivalier, c'est souvent des temps morts : il convient d'arriver tôt pour accéder aux salles, une fois à l'intérieur, bêtement, on attend.

Mais cette année, l'attente n'est pas vaine.

Je relis.

Les premières pages, ont ravi ces moments de suspens de jusqu'à présent, au point d'en rendre certains films fades.  En plus elles sont sans fautes ce qui est rare et fort détendant (la peur d'en laisser passer s'estompe, et d'ailleurs s'en méfier, c'est dans les mers d'encre limpides qu'on trouve les meilleurs coquilles).

Et d'ailleurs voilà qu'il est l'heure de repartir au ciné bouquiner.


(1) si peu que j'aurais pu facilement le faire sur mon imprimante familiale.

[photo : avant une séance, Stéphanot lisant]

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Le chien jaune (suite)

Tout à l'heure, loin de Paris

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Il était à nouveau là. Mais en cage cette fois, et l'air abattu.

J'aurais aimé l'aider, lui dont la présence silencieuse et régulière avait soutenu mes jours derniers.

Mais il a baissé la tête et s'en est allée au plus loin de l'enclos,  comme humilié de ne pouvoir mieux faire.

Je commence à entrevoir que nous aussi, même amoindris ou entravés pouvons parfois être utiles par nos présences aux autres, car d'autres m'ont secourus malgré leurs désarrois et (parfois rudes) difficultés.

J'espère que je croiserai le chien, demain, en liberté.

[photo : vendredi 27 juin 2008, ville de bord de mer]

et sinon ces jours-ci ça se passera plutôt par là :

Vacances et cinéma

à commencer par ce billet là


G a

hier midi, cuisine, Clichy

(billet non relu d'après la cantine)

Il déboule dans la cuisine où j'achève tout juste la préparation sommaire d'un semblant de repas.

- On a faim, on a faim, on a faim.
scande-t-il sur le ton des manifestants performants.

Je m'étonne car nous sommes seuls. Son père est au travail, sa soeur dans son chez-elle à moins que sortie :

- Qui ça, "on" ?

Stéphanot, comme une évidence : - Ben : moi et moi.

- Il y a deux Toi ?

- Oui, j'ai faim comme deux.

Le riz a à peine suffit.

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La montre est un téléphone

[billet non relu]

hier soir, puis aujourd'hui, juste au bord de Paris

Enfant du siècle passé, j'ai grandi précisément au moment où certains repères s'estompaient. Dans mon milieu d'origine, la religion disparaissait, on persistait encore à marquer quelques étapes mais plus personne n'y croyait.
Je parle de la religion catholique, les autres n'avaient pas droit de cité où tellement à la marge qu'elles étaient assimilées au Rien des athées.
Pourtant la mixité d'origine existait mais les plus récents arrivants se faisaient des plus discrets, aux cantines scolaires ou d'entreprise les menus étaient uniques et vendredi jour de poisson.
Peut-être parce qu'il était encore trop frais et que nos parents l'avaient vécu de près, de voir que pour une origine ou une religion on pouvait être persécutés en masse. Alors c'était profil bas. La messe traditionnelle le dimanche ou pas, binaire.

La plupart de mes camarades effectuaient encore leur communion.  Il était de bon ton, entre gosses, de présenter le tout comme une suprême corvée, à part quelques bigots extrêmes dont la chasteté supposée tenait lieu de stratégie séductive, l'attitude générale était - Tu crois quand même pas que j'y crois, non mais.


Nous qui en étions exemptés regrettions quelques jours de cours manqués avec la bénédiction générale du monde des adultes, ainsi que les mirifiques cadeaux que les communionnés (1) de retour du jour glorieux affichaient.

Les mécréants calquaient les offrandes pour enfants grandissants sur des dates d'anniversaire ou des examens. Ainsi le brevet marquait pour qui la première mobylette, pour qui la première montre, la première vraie. Ou bien c'était pour les 12 ou les 13 ans. Happy birthday.

Davantage pour les garçons que pour les filles, mais cependant, la possession d'une montre, si possible "héritée" plutôt qu'achetée (la bascule a eu lieu dans ces années là du transmis avec soin l'objet de longue histoire vers le tout commercial et qui tiendra ce que pourra) marquait le passage dans le monde des grands.

On était fini d'être un petit dés lors qu'on pouvait indiquer l'heure à qui la demandait.
Plus aucunes excuses aux retours tardifs. Le temps personnel de l'illimité d'enfant (en gros : école ou pas école) devenait minuté.

- Va donc acheter le pain, y en a pour un quart d'heure.

Je supposais jusqu'à récemment que plus rien n'avait remplacé du moins dans les classes moyennes où l'argent est compté sans faire gravement défaut, cette étape marquée.

Et puis voilà qu'en vue de nos vacances Stéphanot qui réclame si peu d'équipements dés lors qu'il a l'ordinateur, une console (pas nécessairement récente) et quelques jeux, s'est trouvé pourvu d'un téléphone portable.

A le voir l'adopter. En faire le tour, déjà l'utiliser pour rendre des services (2), je me dis que les téléfonini d'aujourd'hui sont peut-être les montres d'hier.

Avec la carte bancaire, celle qui permet les retraits plutôt que l'argent de poche qui dans le temps était (directement) confié.

Alors si tu lis par ici, bienvenu mon garçon dans le monde des plus grands. Il n'est pas merveilleux, et si souvent très rude, dangereux ; mais on peut par moment y être un peu livres libres. Et parfois amoureux, voyageur ou juste doucement heureux. Profite du bon, dés que ça peut.



(1) Je sais que ça n'est pas les communards, mais je ne sais plus le nom et je n'ai pas le temps.

(2) Il m'a un instant mais sans l'avoir fait ni rien qui précisément y ressemble, brièvement rappelé un copain de ma rue d'antan qui dans les jours qui avaient suivi son équipement horloger arrêtait les passants pour leur indiquer l'heure, tant il était heureux de pouvoir la donner.


Le pire jeu de mots que j'aie jamais fait (à ce jour)

Dimanche soir et puis lundi au lit

De mes aventures récentes, Stéphanot qui en prince de Motordus des noms propres est franchement remarquable  (1), a retenu que j'avais croisé un écrivain Américain du nom de Paul Husteak avec sa femme Zorro, Zara, Sara, Siri.

D'une mésaventure ancienne, il se souvient que sa soeur, fort docte pour son jeune âge d'alors, avait conclu qu'un couple d'écrivains allait droit vers la séparation dés lors qu'il s'envisageait parents. Elle avait dit que c'était inévitable, "parce qu'il n'y avait plus personne pour s'occuper des gosses".

Alors, par solidarité encore enfantine, le voilà qui s'informe :

- Et Paul Husteak et sa femme, ils ont des enfants ?

Je savais que c'était mal venu comme tout, vu que j'ai un peu lu, absolument idiot, moche et ridicule, mais je n'ai pas pu m'empêcher de répondre du plus pince sans rire que je pouvais :

- Oui une fille, Ashley.

Notre fou-rire résonne encore. M'accorderez-vous en circonstance atténuante que j'avais eu usine toute la journée et croisé samedi soir mon assassin préféré ?


(1) On se souvient encore à Montreuil du fameux centre nautique Michel Thermos

addenda du 25/06/08 : J'ai rude concurrence, ce n'est qu'en recevant ce matin la B.O. d'un film après avoir la veille rencontré quelqu'un qui a participé à celle du précédent du même réalisateur, qu'en feuilletant distraitement le livret je m'aperçois que dans l'histoire s'appelait Claude le transposé d'un François.

Non mais vous trouvez ça drôle ? Décidément le chagrin fait rire de n'importe quoi.

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Le sauve-qui-peut des sanglots (longs)

tout à l'heure, ligne 7


Je viens de fermer mon téléfonino. Non que j'ai l'habitude d'appeler dans les transports, je le fais le moins possible mais ma fille cherchait à me joindre pour me rassurer. Soulagée et songeuse j'éprouve besoin de calme. Dans ma besace un recueil de poèmes (1), j'aimerais en poursuivre la lecture avant d'attendre au soir.

Ma voisine de strapontin, quant à elle, tient son agenda d'une main ou son carnet d'adresses, de l'autre son téléphone, elle en est au second coup de fil ou trois qu'elle effectue à voix basse sur le mode, j'optimise mon temps de trajet en passant mes appels.

Survient un violoniste. Qui s'installe à deux pas. Il esquisse un geste d'excuse mais ça ne suffit pas.

D'un bond synchronisé nous partons nous réfugier l'une et l'autre plus loin.

J'imagine la scène est comique pour qui la voit. Et un peu triste aussi. Les vers sont fragiles, me voilà sans pitié.

Plus tard je constaterai que mon intuition ne m'avait pas trompée. Il était du genre à faire miauler l'instrument. Et du Mozart massacré est pire que du Mozart.

Ma fuite est sans regrets.

Les poèmes, quant à eux, étaient presque parfaits.


(1) de Denis Grozdanovitch, de tout réconfort


L'ubiquité ne suffit plus

(ou : La vie parisienne)

demain à Paris et tout près

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Ce fut au début un simple mail du Merle, suivi de peu par un autre de Folies d'Encre  et qui renvoyait sur le site de La voix des Livres.

J'aime les lectures de Marc Roger, les Fabulous  Lectors of Montreuil,  les folies quand elles sont d'encre et le merle quand il se moque.  J'ai donc aussitôt pris mes dispositions pour libérer mon samedi habituellement consacré à un entraînement régulier destiné à me rendre un jour apte à faire de ma vie une comédie musicale à moins qu'un drame, je ne décide pas, mais je saurai quand il faudra et chanter et danser. Si vous vouliez que je reste sagement à tisser en attendant Ulysse, c'est Pénélope qu'il fallait m'appeler.
Et je me suis inscrite pour écouter lire et marcher.

Seulement c'était sans compter les amies de l'Attrape coeur, qui voulaient tant de bien à l'écume de mes jours (1) qu'elles m'ont envoyé le programme 

du Salon du livre de jeunesse qui aura lieu le samedi 14 Juin 2008 de 09h à 19h aux Jardins d'Eole.

(pas réussi pour l'instant à trouver de lien internet, désolée)

Pendant que j'étais le nez dans mon agenda, je me suis soudain demandée si Siri Hutsvedt que je savais de passage à Paris ces jours-ci irait quelque part où je pourrais éventuellement l'écouter. J'ai trouvé très facilement la mention d'un festival auquel elle participait.

Alors là, c'est très simple je ne vais pas y arriver.  D'autant plus que samedi soir-même, au Rond Point, François Morel m'attend . Il est quand même l'homme qui a tellement scotché Stéphanot lors d'une lecture le mois dernier à l'Astrée que ce-dernier a dit, ému et plus du tout rigolard, qu'il s'en souviendrait toute sa vie.

Comme je vois que vous êtes parvenu à suivre jusque-là, je me dis que c'est sans doute parce que j'ai omis de parler de la semaine italienne de la mairie du XIIIème   avec le vendredi 20 à 18 heures un débat qui promet bien.

En attendant, si ceux d'entre vous qui ont le privilège d'habiter Paris ou pas loin, se sentent attirés par l'un des événements, surtout qu'ils n'hésitent pas. Si je n'ai pas retrouvé ma baguette magique d'ici là, vous me raconterez ceux auxquels je n'aurai pas pu aller, ce qui m'en consolerait.



(1) oui je sais je fais bassement dans l'approximation l'Attrape-coeur est de Salinger, et non pas de Boris Vian qui plutôt l'Arrache.

[photo : les jardins d'Eole, métro Stalingrad ou Marx Dormoy ou Riquet (pourquoi pas)]


Coin coin (Hi hi hi)

hier et ce midi, dans Paris

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Les téléphones portables, s'ils pèsent aux fictions, sont pour moi le plus souvent source de petites joies mesquines (einige Schadenfreuden (?)).

Peut-être parce qu'ils datent d'après ma désolante pseudo bonne éducation, je n'ai aucun scrupule à écouter la demi-conversation qu'on me sert ainsi parfois, puisqu'on me l'impose, ni à en rire ouvertement (un jour, je le sens j'aurais quelques ennuis), ni à certaines situations d'anthologie comme celle de la rupture (lien à retrouver sur le site VDM) que la personne apprend parce que son vis-à-vis annonce tout de go qu'elle est en cours à qui vient de l'appeler, ou du type qui en pleine rue dans Paris crie à son telefonino (et sans doute par ce biais à sa femme fort justement méfiante) "Mais puisque je te dis que j'chuis à Angoulême"), d'être très cocasses pour le ou la non-concerné(e).

En revanche leurs sonneries m'exaspèrent plus qu'elles ne me font rire.

Ainsi cette mode dont j'ai croisé un spécimen ce midi encore de la sonnerie en rires d'enfants. Il y a là pour moi quelque chose de cauchemardesque.  Je les imagine prisonniers et contraints de rire dés que se présente un appel, je ne sais pas, mais pour c'est terrifiant au lieu d'être amusant ou émouvant. Et peu importe que le gosse dont on a enregistré le rire soit ou non le bébé du propriétaire (du téléphone, j'entends).


Ou cette sonnerie en son de Donald Duck, si peu discrète et puis finalement drôle car elle émanait de la petite machine d'une dame très chic en tailleur pastel et qui s'est empressée de répondre sur un ton très professionnel.

Peut-être qu'elle travaille à Marne-la-Vallée ? (ça expliquerait le décalage).

Elle m'a soudain rappelé un Coin coin familier mais qui ne l'est plus depuis si longtemps qu'il a peut-être changé (1) et qui me plaisait bien, même si je préférais les cloches d'église qui l'avaient précédé, et une époque intermédiaire tellement chargée que la sonnerie était celle, standard, de l'opérateur.

J'ai opté de mon côté pour un truc parfaitement atonal et discret (un peu trop même : il m'arrive de ne pas l'entendre) et dont je n'ai eu conscience que plus tard qu'il ressemblait au son du petit appareil qu'avaient les parachutistes du débarquement pour tenter de se manifester à leurs collègues sans pour autant se faire repérer. Dans le fond ne suis-je pas comme eux, tombée loin de ma base et cherchant désespérément à rejoindre mes compagnons de combat sans pour autant me faire prendre par une patrouille ennemie ?

Celui de ma voisine de métro se met alors à sonner. Un dring à l'ancienne, il y a deux ans déjà repéré et qui depuis de délicieusement rétro et presque innovant est à passé à ringard (2).

Mais s'il vous plaît ne lui dites pas, c'était la plus supportable des trois.

 

(1) Songer un jour d'humour à écrire un billet sur A quoi on reconnaît de nos jours qu'on perd de vue quelqu'un (on ne sait plus s'il circule en vélib ou possède encore son propre biclou, on n'a plus le bon numéro pour son digicode, si son numéro de téléfonino n'a pas changé, on ignore comment il le fait sonner, le super restau qu'il nous avait fait connaître est désormais fermé ou a changé de cuisinier  ...).

(2) Si tant est qu'on présuppose que le but d'une sonnerie de téléfonino est d'être originale. Ce n'est pas nécessairement le cas.

[photo : chérubin du Bon Marché dont j'ai cru, lundi matin, un instant que lui aussi appelait ...]

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quantique de précision

this very morning, Mitten in Paris

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"Les combats que vous menez, vous reviennent toujours dans la gueule", aurait pu dire Shakespeare et de peu. Madame B. le cite ainsi et en rit.

 

Je constate que le seul combat victorieux auquel j'ai participé a effectivement failli par la suite me coûter la vie, même s'il ne s'agissait que de conséquences induites dont l'une non sans mystère.

Le chien jaune aujourd'hui s'est manifesté à l'heure du déjeuner.  Il était plus petit qu'aux jours précédents, passait le long de la vitre du café où en douce compagnie je dégustais un plat du jour et quand je lui ai souri a pris un air faussement détaché qui m'a ravie. Une femme le suivait à quelques pas, sans laisse pour l'attacher. Avait-elle ou non à voir avec lui ?

Mais l'offensive des deux derniers jours concerne à présent les vieilles automobiles. Hier ce fut une Ami 6, ou plutôt deux, même si je n'en ai photographié avec netteté qu'une seule.

"Le fantastique nécessite davantage de précision".

Vous savez, Agnès, j'ai donc croisé celle-ci ce matin à 9 heures 29 devant votre lieu de travail, non loin du Lutécia de si lourde mémoire. Des mannequins sans tête qui n'attendaient plus qu'on les vête (3), seulement de retrouver leur permis, s'apprêtaient à la prendre. Elles s'étaient munies des couleurs assorties. 

D'autres détails ?

J'ai immédiatement reconnu la voiture d'Anna, et non sans une grande joie. Pourtant j'ai tout de suite su que sa présence signifiait que je ne verrais ni Wytejczk, ni aucun des six amis  perdus dans mes tourmentes

Se serait-il dit  ? :

"Mon bateau partira demain pour l'Amérique 
                        Et je ne reviendrai jamais
Avec l'argent gagné dans les prairies lyriques
Guider mon ombre aveugle en ces rues que j'aimais" (4)


J'ai guéri pourtant des autres, de leur absence ou éloignement ; de la sienne je ne cesse pas et reste cassée. Tenté en vain le six contre un.

Le choix du nom est primordial, ajoutera madame B., pour faire venir l'histoire qui pousse au ciel des livres. Je salue le tien sans savoir prier et pressens comme je crains à nos prochaines croisades un "Ça m'est égal" qu'on t'aura enseigné.

Les téléphones portables, sont un problème dans la fiction. Notre histoire et ses mystères en comprenait très peu. Communiquer par téléphone nous semblait fastidieux.
L'amour est inaccessible mais qui demeure enviable et beau. And so does deep friendship.


(3) "Le chapeau à la main il entra du pied droit
chez un tailleur très chic et fournisseur du roi
Ce commerçant venait de couper quelques têtes
De mannequins vêtus comme il faut qu'on se vête [...]"


(à la mémoire, pardon pour les approximations, Guillaume Apollinaire, L'émigrant de Landor Road, Alcools)

(4) même poème du même auteur.

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