Pars tôt et repars tard
15 mars 2007
un matin d'usine, à l'heure au début, en retard après
Ce n'est pas que le livre soit passionnant. Il se tient bien, c'est tout. Mais j'en ai deux autres à lire pour un travail dans la foulée, plus une ou deux piles au pied de mon lit, inépuisables semble-t-il. Ce qui me réjouit tout en m'obligeant à une belle efficacité.
Le train est arrivé en gare Satin Lazare et je reste donc assise, pressée d'achever mon chapitre avant de me lever vers d'autres aventures à tendance fastidieuse.
Je n'ai donc pris garde ni au (léger) retard de mon train ni à la montée rapide de nouveaux voyageurs en remplacement de mes co-banliesards déjà tous descendus.
Il faut dire que je suis loin, en compagnie d'un narrateur pour l'instant californien. Ça n'est donc pas tout près de Clichy la Garenne. Ni de Paris non plus (Tour Eiffel incluse).
C'est au moment de la sonnerie qu'enfin je réagis. Ce train va repartir et j'étais arrivée.
Damnaide, dirait l'ami. Je n'ai que le temps d'attraper porte-documents et bouquin, en perdre la page au passage, et sauter sur le quai.
Peu s'en fallait que je reparte. A quelle heure serais-je donc arrivée [pour pointer] ?
Est-ce qu'une journée commencée en courant doit nécessairement se poursuivre à un rythme épuisant ?
Je reprends le droit chemin ainsi que mes esprits et file vers le métro, quoiqu'un peu jet lagguée. San Francisco - Satin Lazare en 5 secondes, je voudrais vous y voir.