Comment ne pas faire fortune (et je m'y connais)
10 janvier 2007
(pseudo slam foutraque)
mardi 9 janvier, soir tard
Avoir l’instinct très sûr
Du pur paparazzi
Etre soir après soir où il faut dans Paris,
La photo toujours proche
Surtout celle qu’on ne prend pas .
Créer la situation pas exprès, comme ça.
Entre le show-bizz blues et puis le jet set lag
Si souvent pleurer, se trouver prise en flag
(oui je sais celle-là elle est nulle mais il est 1 heure 56 du matin, je me suis levée tôt, j’ai subi mon gagne-pain, failli encore mourir demain, de grâce ne dites rien, je suis décalquée au delà du possible)
Se laisser assassiner par les sentiments
Mais garder le goût des autres
Et les respecter
ce qu’ils ne font pas toujours, il faut bien l’avouer
Quitte à en crever.
Garder par devers soi, la photo la plus nette
Et taire l’identité
de la (si jolie) dulcinée de l’homme que vous adulez
(ou ne la faire parvenir qu’à elle-même si l’image a saisi l’ampleur de sa beauté).
Mener une vie, aux heures ouvertes, qu’Angot même envierait
Mais surtout, surtout ne pas la raconter,
Ne rien vendre, n’en pas parler
Retourner à l’usine comme si de rien n’était.
Vous voulez savoir au bord du soir où j’ai traîné, cette nuit où j’étais
Jusqu’à l’orée close des lignes 13 que j’ai fourchées à trop écrire
Et qui me font par défaut emprunter la rue Joncour.
à pieds secs mais l’alarme à l’oeil,
Sachant qu’il ne faut pas tarder car demain l’idole déjeune.
(vivement qu’enfin j’ai un vélo)
aux jours tranquilles je rentre en hâte.
Vous voulez savoir ?
Hé bien, devinez.
[photo : in situ, flou voulu]
Salut et grand merci pour la bonne soirée à Rouda , Lyor , Neobled
bref, les 129 H
ainsi qu’à Fabien M , Victor et Nico K, John Pucc’Chocolat
Ceux que j’oublie, ne m’en veuillez pas. Salut Marius, au mois prochain (si tout va pas trop mal ou bien)