Comment je me suis épilée (ma vie textuelle)
Da Clichy code

(encore) Une mystérieuse affaire de style

         
    
samedi 29 juillet 2006, in our home sweet home
    
   
La_mystrieuse_affaire_de_style_rec
La loi des séries ne s'appliquant pas qu'aux catastrophes ou préférant s'entraîner sur des domaines plus anodins,
au lendemain du rasoir (publicitaire) incongru , de mon grand-oncle d'Amérique j'ai reçu un chapeau.
       
Là non plus, pas d'explication, un seul mot ma foi fort sympathique "Love" et sa signature émouvante "Zio Jack".
   
Quand j'écris "chapeau", c'est par manque de capacité à en déterminer la nature exacte. Ce n'est ni un bonnet, ni non plus une casquette, sans quoi une visière l'aurait agrémenté.
      
Je ne sais pas comment le porter, façon bonnette ou mode béret et malgré une fréquentation assidue des séries pour ados USaméricaines, Stéphanot et sa soeur n'ont pas su m'aider.
   
Cette dernière qu'aucun de mes essais ne satisfaisait, d'autant plus qu'elle est à l'âge où une mère semble ridicule avec ou sans couvre-chef, en a irrémédiablement conclu :
    
- De toutes façons, après, c'est une question de style.
       
Le gros "USA" y drapeau à l'arrière m'en dissuaderont sans doute (1), me voilà cependant pourvu d'un accessoire digne de lancer une formidable mode à la prochaine rentrée.
      
J'oubliais : il est en polaire et doublé contre la pluie, ce qui en fait un cadeau parfait pour un juillet français.
      
Au risque de paraître vénale, j'ai préféré quand il m'avait envoyé un dollar. J'avais su, je crois, en faire bon usage puisqu'à l'époque il m'avait donné l'impulsion malgré un emploi du temps chargé d'aller voir une projection du film documentaire "Ellis Island" le film documentaire de Georges Perec et Robert Bober.
La rencontre avec ce dernier, à l'issue de la séance, restera un des rares bon moment d'une saison 2005 / 2006 par ailleurs très sombre.
      
Pour ces petits et tendres bonheurs, qui agrémentent une période grise, et toute ironie à présent remisée, je me sens très reconnaissante envers ce monsieur à présent très âgé, qui jadis au retour de guerre n'avait pas comme tant d'autres laissé tomber la jolie italienne qu'il avait séduite en soldat.
 
  Nous ne nous rencontrerons probablement jamais, pour combler les kilomètres qui physiquement nous séparent il manque de jeunesse et nous d'argent, mais je me sens très honoré par ce lien qu'il maintient.
   
Grazie Zio.
   
(1) je n'ai rien contre la contrée elle-même ni la plupart de ses habitants, mais leur dirigeants actuels et la brutalité économique qu'ils ont communiquée au reste du monde, si.
PS : suggestions bienvenues quant au port de l'objet

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