Comment je me suis épilée (ma vie textuelle)
29 juillet 2006
vendredi 28 juillet 2006, autour de midi
Avide lectrice, j'ai commandé le premier roman policier d'un ancien collègue de mon ami Michel Pierre dans lequel ce dernier apparaît, sous un nom d'emprunt mais pour une amusante panouille.
Je l'ai fait à la Fn*c, histoire d'aider quand les stats seront comptées.
Remarquable efficience, le livre arrive rapidement, ce matin.
Dans l'enveloppe qui le protégeait, joint sans aucun commentaire ni papier publicitaire ... un rasoir Wilkinson.
Je ne sais pas comment interpréter sa présence, que je ne crois pas sans danger en phase de faiblesses. Ne devrais-je cependant pas être plutôt flattée que monsieur Pinault se préoccupe ainsi de ma pilosité ?
PS : La prochaine fois je commanderais un roman rose. Sait-on jamais ?
Corollaire : se (dé)poiler : (ré)action (physio)logique d'une lectrice de base qui ayant commandé un bouquin à la Fn*c se voit subrepticement dotée d'un rasoir en plus que de lecture.
Complément : Cela dit, si le coup du rasoir m'a plutôt fait marrer, celui qui consiste pour un grand distributeur à cautionner la pompe à finance des éditions à compte d'auteur en participant à leur distribution me fait beaucoup moins rire. L'auteur sur le moment est peut-être lui-même très heureux du leurre, en attendant c'est lui qui paie, et les intermédiaires se servent des deux côtés. Le processus ici est fort bien décrit.
C'est un piège.
Ecrire est un travail, il peut être rémunéré ou, comme souvent sur l'internet, bénévole, par choix ou par contrainte. Il ne doit en aucun cas coûter à celui qui le fait.
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