Des coups durs et du rangement (ou de son absence)

    

    Comme après un excellent dimanche il me restait un peu d'énergie, j'ai entrepris, comme je le fais chaque fois que c'est possible, de ranger. 

Ma cuisine est mon bureau, qui avait depuis longtemps dépassé les limites du bordel organisé pour devenir un grand bazar fuligineux.

En triant, en jetant, en datant les objets et documents retrouvés d'après les traces qu'ils en contenaient, j'ai eu la confirmation claire et nette de ce que j'en supposais : quand rien de grave ne se produit, je range et classe et jette ce qui doit l'être, et ce même si je dois assumer un travail nourricier à temps plein, les trajets et par ailleurs les entraînements de triathlon.

En revanche dès que survient un coup dur, qu'il soit collectif ou intime, je ne parviens plus qu'à assurer comme ça peut le boulot et une part du sport, ainsi que la gestion domestique urgente comme le minimum vital de tâches ménagères, et le reste part à vau-l'eau ; sans compter que les KO de la vie s'accompagnent généralement d'une forme ténue d'amnésie : ce qu'on a fait les jours d'avant présente des blancs mémoriels, et lorsque l'on reprend pied, la mémoire précise des actes accomplis entre la date de l'événement et la reprise de contact avec un sentiment de "vie normale" retrouvée, s'estompe fort. 

Ainsi en rangeant mon bureau j'ai retrouvé : une strate de juste avant novembre 2015 (attentats dans Paris, dont au Bataclan), une strate d'après novembre 2016 (maladie finale de ma mère), avant février 2018 et juste après (déménagement des affaires de mes parents vers la Normandie). Ça me fait l'effet de mini time-capsules lorsque je retombe dessus.

Si je suis plutôt contente de retrouver certains objets, surtout ceux qui peuvent m'être encore utiles, je suis triste de constater à quel point nous (le nous collectif général ou le nous familial) avons morflé. Et combien la vie m'autorise finalement assez peu de faire les choses à mon idée. Dès que je trouve un rythme de croisière et un brin d'organisation, survient quelque chose qui défait l'élan. Je suppose que c'est le cas pour tout le monde, seulement celleux qui ont les moyens de déléguer une partie de leurs corvées s'en sortent sans doute moins mal. 

Je crois qu'il conviendrait qu'au lieu de me sentir coupable de ne pas parvenir à tout assumer quoi qu'il advienne, je m'efforce d'être fière de parvenir à assurer le boulot et le principal, coûte que coûte en toutes circonstances.

Rétrospectivement, je me demande si je n'aurais pas dû aller voir le médecin après l'attentat contre Charlie Hebdo. Ça ne m'avait pas effleuré, sur le moment, j'ai mis un point d'honneur à tenir, malgré que j'y avais perdu un ami. Il n'empêche que je l'avais payé, et fort, dans les mois suivants les mois de juste après.

 

À part ça, j'ai retrouvé dans un sac contenant quelque peu de papeterie rapportée de la maison qu'avaient mes parents à Taverny, un ancien papier à lettres datant de mon enfance. Ou plutôt des sortes de cartes pliées, sur le dessus une reproduction de tableau, à l'intérieur une place pour rédiger. 

Or la première contenait un début de courrier destiné à ma cousine Claire et que quelque chose avait interrompu, de suffisamment urgent pour stopper l'élan d'une phrase.

Ma Chère Claire,

Il y a bien longtemps que [je] ne t'ai pas écrit. J'espère que tu vas bien. Ici, ça va, il neige beaucoup et ça m'amuse beaucoup ! À l'école nous nous amusons bien avec les bonshommes de neige, nous n'avons pas le droit de faire des glissades ni 

C'est dommage, il n'est pas daté. La mention de "l'école" semble indiquer que nous étions au tournant des années 70. 71 peut-être car je crois que cet hiver-là avait été particulièrement neigeux.

Au moins cette trouvaille me donne-t-elle le sentiment de n'avoir pas travaillé pour rien.


Top gay

 

    Grâce @gro-tsen je suis retombée sur la video qui démontrait que Top gun était indéniablement un film gay. Une fois qu'on la voit, le doute n'est plus permis.

À l'époque de la sortie du film, du temps d'avant les internets et les fréquentations élargies qu'il m'aura permises, vivant dans un monde où l'homosexualité semblait ne pas exister, ayant tout juste croisé quelques lesbiennes - au foyer des lycéennes où j'étais hébergée durant une partie de mes classes prépas - qui ne s'en cachaient pas et ne sachant rien de l'homosexualité des garçons qui l'étaient - vaguement que oui, ça existait, peut-être seulement dans les milieux aisés ? (1) -, je n'avais rien, mais alors rien vu. Tout au plus m'étais-je dit que ces garçons ne me paraissaient pas très séduisants et qu'ils prenaient de drôles de poses en jouant au volley. Globalement j'avais un peu passé le film à me demander moi qui n'aimais déjà pas les blockbusters et encore moins s'ils étaient guerriers, ce qui nous avait pris d'y aller. Peut-être le besoin de chercher de l'énergie dans le positivisme obstiné à l'américaine. Peut-être que je l'aurais trouvé plus intéressant si j'en avais eu les clefs, ou si j'avais été moins #BécassineBéate 

 

 

(1) Je faisais cette confusion entre le fait de pouvoir plus ou moins ouvertement vivre son orientation sexuelle selon le milieu où l'on vit et la fréquence de son occurrence lorsqu'elle était différente de celle de la majorité.


Juste ciel ! (Simone Biles)

Un grand un immense merci @Kozlika qui a déposé une séquence de ceci sur Twitter ce matin :

 

[vidéo : U.S. Gymnastics Championships in Kansas City, Simone Biles enchaînement de gym au sol incluant un triple-double soit un triple-twisting double-flip (double salto arrière avec trois vrilles dans les airs)]

C'est le genre d'exploit qui me fait pleurer. L'humanité capable de repousser les limites sans arrêt. Ça va bien au delà de réussir un mouvement de gymnastique.

Grand grand grand respect à elle. Les heures de boulot et de souffrances qu'il lui aura fallu endurer, même en étant extra-douée (1), quand bien même elle carburerait à n'importe quel produit dopant pour avoir la force et l'énergie de tant travailler ou la récupération facilitée, je continuerai à l'admirer.

Le plus fou étant qu'après ce saut triple à couper le souffle, elle produit un enchaînement aux nombreuses difficultés, dont elle semble se jouer. Même en admettant que quelqu'un d'autre devienne capable de reproduite la première difficulté technique, pouvoir continuer sans avoir les muscles tétanisés par l'effort infini fourni est en soi un exploit.

PS : La sortie sur la poutre, est pas mal non plus (2)

[vidéo : U.S. Gymnastics Championships in Kansas City, Simone Biles à la poutre avec une sortie en double-double (double salto, double vrille)]

(1) J'aime la pratique sportive mais je peine à faire une roulade, une roue, un virage en natation, ce qu'elle fait demande outre une détente de folie, une capacité d'orientation dans l'espace en mouvement extraordinaire.

(2) euphémisme, bien sûr


Comme une sorte de blague à retardement (Jacky Schwarzmann, "Pension complète")

 

Fullsizeoutput_1799  Persuadée que tel était le cas, j'ai commencé à lire "Pension complète" de Jacky Schwarzmann, comme un polar luxembourgeois qu'une amie m'aurait conseillé.

Seulement à la fin du chapitre 4, le narrateur se retrouve envoyé sur la Côte d'Azur pour cause d'ennuis qui lui pendent au nez et de personne de son très proche entourage qui peut lui permettre de se réfugier dans un yacht à Saint Tropez.

C'est alors que sa voiture tombe en panne et qu'il se trouve obligé de se loger à côté du garage où elle doit être réparée.

Le voilà donc qui page 46, débarque au camping précis où mon club de triathlon avait son stage en avril, tous les détails y sont et j'ai tellement ri (1) que j'ai dû interrompre ma lecture. 

Remise de l'effet bonne blague, j'ai poursuivi ma lecture, très facilement car dans la catégorie polar déjanté et drôle quoiqu'assez pertinent sur ce qu'il dit de la société, ce roman tient la route, et voilà que page 117 deux des protagonistes se mettent à causer triathlon et par n'importe lequel, le Xterra en France dans lequel l'un des coachs de notre club s'est illustré récemment et qui présente la particularité de consister en un parcours VTT pour le vélo et trail pour la CAP.

Arrivée à ce stade, j'ai cru que Jacky Schwarzmann était le pseudo de quelqu'un du club qui aurait participé au stage, ainsi qu'au Xterra, de l'année passé. La qualité de certains compte-rendus de courses rédigés au sein du club rendait l'affaire plausible. 

Une fois de retour devant l'ordinateur j'ai pu constater que ça n'était pas le cas, Jacky Schwarzmann est un écrivain de l'est de la France et qui vit à Lyon, si j'ai bien compris. Par ailleurs je suis parvenue à retrouver l'article qui m'avait menée jusqu'à la lecture de ce livre : non pas un conseil d'ami·e mais un billet sur l'excellent blog Encore du noir.

Je me suis donc une fois de plus fait une blague à moi-même puisque l'info des lieux et du camping y était. Mais tout simplement lors de ma lecture de la chronique, je n'avais pas percuté - au stage j'étais simple participante et je ne me suis préoccupée du lieu qu'au moment de m'y rendre, son nom ni la région ne m'étaient familiers -.

En attendant j'ai découvert le travail réjouissant d'un auteur que je ne connaissais pas, mais dont j'ai l'impression qu'il s'est appliqué à me faire une bonne blague personnellement à moi. Merci pour le grand éclat de rire et le chouette moment de lecture, en tout cas.

 

(1) Parce que l'environnement me rappelait tellement le village dans Le Prisonnier que je n'avais pas pu m'empêcher de jouer à imaginer quelques intrigues polardeuses pendant que lors des différents entraînements je courais. 

PS : Un blog à présent abandonné, une émission sur France Culture, une balade littéraire sur Radio Nova : j'aurais pu lire ce roman plus tôt, mais ç'eût été moins rigolo. Et peut-être que j'eusse été moins détendue au camping pendant le stage si ma lecture avait précédé le séjour ;-) :-) . Parfois la vie se goupille bien. 


Le bus obligé


    Mon pass navigo n'est toujours pas reconnu par les néo-vélibs, et je ne parviens pas à prendre le temps de régler cette question (il faudrait que munie de mon identifiant et code en plus du pass je me rende à une station avec du temps devant moi et mon téléphone et appelle in situ - or je ne parviens pas à réunir tout ça, entre les remplacements, mon projet de reprise, les émissions de radio et le triathlon et diverses choses administratives (dont Pôle Emploi) et je cavale sans arrêt -), dès lors pour des déplacements dans Paris sans avoir la possibilité de garer un vélo de façon sécurisée, je prends mes pieds ou le métro. Plus rarement le bus qui ne vaut la peine que s'il est direct et qu'on ne l'attend pas (ou que l'on a le temps de se la jouer touristique).

Ce matin-là j'avais rendez-vous avec celui qui cède la librairie que j'aimerais pouvoir reprendre. Un rendez-vous de très bonne heure afin d'aller aux centres d'approvisionnements d'Ivry, voir comment ça se passait. 

J'étais juste en temps, une autre personne de la maisonnée s'était réveillée et mon départ c'était trouvé différé des cinq minutes qui auraient rendues ma durée de trajet confortable. Du coup pour me rendre à la station de métro (il était trop tard pour faire le trajet à pieds) tranquillement je trottinais, ce qui permet d'y arriver en 6 minutes au lieu de 9. Un bus à un moment m'a dépassée qui allait dans la même direction, je n'y ai pas prêté davantage attention : j'étais porte de Clichy et les travaux encore importants rendent la traversée piéton (et vélo) délicate. Je continuais donc à trottiner vers le métro à vitesse constante et confortable. C'était curieux quand même, ce bus à son arrêt qui ne redémarrait pas. 

Arrivée presque à sa hauteur j'ai soudain compris : le conducteur m'ayant vu courir, et ayant à cette heure matinale fort peu de voyageurs, m'attendait. 

Alors, j'ai pris le bus, bien obligée. Touchée par sa prévenance, merci à lui. Et stupéfaite. Que ma vitesse de croisière, moi qui suis (très) lente en course à pied, puisse être prise pour une vitesse de sprint pour arriver à temps à l'arrêt, c'était une grande première. Le triathlon, ça aide à la vie.

Je suis arrivée à l'heure à mon rendez-vous.

 

 


En direct d'à deux pas

    D'un moment en librairie je rentrais à pied, via le jardin Martin Luther King, il faisait si beau un bonheur.

Devant le Tribunal se tenait, conversant avec un confrère, Maître Dupond-Moretti. C'était curieux je venais de regarder sur Twitter où ça en était le procès Balkany. Et il y a eu comme ça un effet d'hyper-réalité, ce qui venait d'être lu - un temps de suspension - se matérialisant par une présence réelle, au même instant, en passant.

Ça n'est pas la première fois, qu'on se sent soudain au cœur de l'actualité, par simple effet de voisinage. Mais c'était un exemple parfait.

Il y aurait une expérience d'écriture intéressante à faire qui pourrait consister à se poster alentour, observer et imaginer les événements d'après ce qu'on en voit là. Puis rentrer et confronter la version écrite à ce qui se dit dans l'actualité concernant comparutions et procès.

La présence de ce tribunal, outre les sons de sirènes incessant, modifie l'ambiance du quartier, au gré de l'actualité. C'est impressionnant. 

 

 


La leçon du Que je t'aime (l'une des)

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Par sérendipité du net, je suis retombée ce soir sur un enregistrement du concert de l'an 2000 de Johnny au Champs de Mars.

Je ne me souviens pas d'avoir déjà vu les images, ou alors c'était il y a si longtemps que je l'ai oublié. Ça ne m'avait pas effleuré de rechercher une video du concert, avant de tomber dessus ce soir, là, par ricochets.

J'avais oublié que la chanteuse était si jeune et les paroles de la chanson si peu adaptées à cet état de fait. Il faut dire que nous avions des notes à tenir plutôt que des mots à articuler et ne l'avions pas vue avant (1).

J'avais oublié aussi la leçon du Que je t'aime. Mélodie simple, paroles d'une subtilité contestable, avec un refrain qui consiste à répéter six fois de suite Que je t'aime, et en fait le gars, il y mettait tellement d'énergie, de métier, et les tripes, même en répètes, que non seulement ça passait mais que l'on se sentait ému·e·s. Et ça c'est quelque chose de bon à ne pas oublier dans la vie, parfois ce qui est dit compte moins que la façon de l'incarner, et par dessus tout ce qui l'emporte c'est l'énergie que l'on y met et les personnes dont on s'entoure (2).

 

(1) Entre temps elle a grandi et participé à The Voice. (merci les moteurs de recherche)
(2) En l'occurrence sur ces concerts de Johnny, les arrangements d'Yvan Cassar parvenaient à donner une classe de plus. Je me souviens du travail.

PS : Et à part ça je persiste : il n'est pas impossible que l'ampleur du mouvement des Gilets Jaunes prenne une partie de son origine dans le fait que la disparition de Johnny ait fait perdre à bien des gens qui triment dur pour peu ou galèrent à trouver du taf ou à se faire payer décemment, leur tenir bon, leur consolation. Le fait que le mouvement perdure tient lui, clairement, de l'aveuglement du pouvoir ou d'une stratégie contestable à le feindre.

 

 


Les suites de l'incendie de Notre-Dame parfaitement résumées

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... par Alice sur son blog (le billet est plus long que l'illustration que j'en partage ici). Je partage sa sidération pour la virulence des déchaînements, sachant que dans l'ensemble et globalement nous nous sentons toutes et tous bouleversés.

 

Il y avait un bel élan toutes tendances confondues pour être soulagés qu'il n'y ait pas de victimes (1) et vouloir que l'on rebâtisse. 

Et aussitôt, ça s'est déchaîné pour se fritter. 

J'étais récemment à un repas où une jeune femme (c'était avant l'incendie) expliquait sa stupeur quant à ce comportement des français : passer une soirée à presque en venir aux mains sur un ou deux sujets et puis le dîner est presque fini, quelqu'un se lève et propose courtoisement, café ou tisane ou pousse-café et tout le monde redevient les meilleurs amis. 

Nous venons de donner à l'échelle d'une nation un fabuleux exemple de cette capacité à s'engueuler violemment alors que sur l'essentiel nous sommes d'accord, et malgré nos divergences partageons la même émotion.   

 

(1) Les alarmes à incendie ont si bien fonctionné qu'il n'y avait aucun signe ni odeur à telle enseigne que l'organiste et un prêtre une fois l'évacuation des passants et fidèles effectuée étaient rentrés chez eux persuadés d'un exercice ou d'un dysfonctionnement. [lu dans un article de Ouest France]

PS' : J'aime beaucoup ce qu'Alice écrit aussi du jour même. Comme elle s'apprêtait à subir une intervention chirurgicale, le décalage entre la pression de nos vies quotidiennes et cette catastrophe est chez elle encore plus saisissant. 

PS'' : Lu chez David Madore, qui fait partie des personnes qui savent exprimer les choses avec une clarté qui me donne l'impression d'être plus intelligente que moi : 

Petites pensées rapides sur l'incendie de Notre-Dame


Les crimes imparfaits


    Pour des raisons de confidentialité je ne peux pas trop en dire davantage, ce qui fait que relisant ce blog quand je serai bien vieille le soir au coin du feu pas de bois parce qu'il n'y aura plus d'arbres ou qu'on n'aura plus le droit, je relirai en me demandant Mais de quoi diable voulais-je parler ?, il n'empêche je ne sais faire l'économie de noter la perplexité qui fut la mienne en apprenant leurs circonstances en milieu de journée. 

Si l'on met à part le cas d'une personne assassinée par quelqu'un de son entourage qui souffrait de troubles déjà identifiés, il n'en reste pas moins un voisin (pas chez moi) jouant à Breaking Bad IRL, un gars d'un gang arrêté pour suspicion de participation à un meurtre particulièrement violent - et pas la moindre idée qu'en plein Paris des caméras de surveillance existent, tuer serait donc à ce point plus facile que réfléchir ? -, et un cas encore plus étrange et d'une très glorieuse absurdité (mais qui a heureusement échoué). Au fil de quelques activités peu compliquées qui furent les miennes durant l'après-midi et qui laissaient donc du cerveau disponible, je n'ai cessé d'y songer, avec une sorte de sidération qui oscillait entre le rire (quel festival !) et l'effarement avec la conscience que les dysfonctionnements ainsi mis en valeur de notre société sont réellement flippant. 

J'aurais peut-être dû intituler ce billet, d'une de mes amies la stupéfiante collection de pieds-nickelés par tous types de voisins interposés.


Au bout du compte, et pour l'instant, un mort, le malheureux du règlement de compte, qui si l'on doit croire certains articles, ne le concernait peut-être même pas.