Shenanigans

 

20231230_154541

Il y a quelques mois notre portemanteau de l'entrée s'est effondré. Il est à demi tombé dans un angle et comme je ne suis pas en état de m'en occuper (je tiens le coup au travail, je tiens le cap de mes entraînements et pour le reste c'est sur le temps et l'énergie résiduels).

Tout à l'heure, au creux d'un samedi non travaillé, j'ai reçu un message indiquant qu'une livraison avait été déposée dans la boîte à lettres.

J'ai terminé ce que j'écrivais puis j'ai enfilé les premières chaussures qui traînaient dans l'entrée et le premier vêtement sur le porte-manteau, et j'ai descendu nos poubelles, vidé le verre et récupéré mon colis. 

Il se trouve que le vêtement attrapé au vol était mon vieux caban, probablement remis sur le dessus de la pile après l'écroulement. Poussiéreux, carrément.

J'ai mis les mains dans les poches, en pensant, Tiens, qu'est-ce qui peut traîner dans un manteau d'avant les confinements (1) ?
À ma plus grande surprise, c'était plein d'écrits. 
Ils dataient de 2008 et 2013 (?!?), un plan d'un salon du livre de Paris d'il y avait dix ans, et une invitation pour la fête de sortie d'un livre d'Edgar Hilsenrath dont je me souviens bien, un message d'invitation d'une amie perdue de vue qui nous rassemblait en l'honneur de Pablo (qui a disparu des réseaux sociaux, et ne donne plus de nouvelles, ce qui m'inquiète ; il fait partie de ceux grâce auxquels je me suis mise à la course à pied et j'aimerais le remercier). 

Engluée dans un quotidien métro boulot vélo dodo et sport aux marges, dans un ultime effort pour sauver une éventuelle retraite (si je survis), j'oublie parfois que j'ai eu une vie et qu'elle a été souvent bousculée (2) mais vraiment intéressante, et beaucoup plus que tout ce que j'aurais pu, vu mon genre et mon milieu d'origine raisonnablement espérer.

Retomber sur la time capsule de mon vieux caban, une time capsule d'il y a dix ans, m'a fait un bien fou.

 

 

(1) Clairement, depuis le Covid, ce qui traîne au fond des poches ce sont les masques et les mouchoirs. 
(2) Clairement, si ce caban était resté ainsi délaissé, c'était probablement comme suite à deux coups durs majeurs qui m'étaient tombés dessus en juin et juillet 2013 (dont : la fin de mon travail à la librairie Livre Sterling qui allait fermer)


Et puis un instant

Capture d’écran 2023-10-06 à 17.59.20

Au gré de mes déambulations virtuelles d'hier, cette image de l'autre bout du monde et qui était si raccord avec mon état fiévreux, dans une capitale lointaine un instant capté fin 2019.

(copie d'écran maison faite sur google street view)

Lire la suite "Et puis un instant " »


La vie qui va

(venerdi)

 


    Il y a le plaisir (est-ce vraiment le mot ?) de retrouver des trajets en RER C calme puis B moins chargé que la ligne 4 le matin.
Il y a le boulot, vraiment intense, il faut tenir (le sous-effectif non voulu est de deux personnes, recruter est difficile).

Il y a une amie à l'hôpital je parviens à passer la voir, elle va moins mal que je ne le craignais, du moins apparemment. Nous papotons presque comme si elle était chez elle. Mais elle n'est pas chez elle. L'hôpital est calme et beau.
En revanche le quartier me fait une impression bizarre, beaucoup de gens semblent en déshérence, mais sans l'espèce d'énergie parfois presque joyeuse des quartiers populaires.

Il y a eu un arc-en-ciel à sa fenêtre de chambre d'hôpital alors que nous parlions et elle s'est levée vivement pour le regarder. 

Quand l'amie me raccompagne à l'ascenseur nous entendons d'une télé d'une chambre l'annonce du couronnement du lendemain. Ce couronnement nous fait marrer, je ne suis donc pas la seule à n'être pas capable d'y penser sérieusement (1) ; en fait comme toujours quand il y a un truc qui attire l'attention et rassemble des "grands de ce monde", je me sens vaguement inquiète car ça me semble un appeau à attentats (2).

Je crois que pour moi, de la même façon que le Pape sera toujours Jean-Paul II, la Reine d'Angleterre sera toujours la Reine d'Angleterre. Et si le Napoli a à nouveau remporté le scudetto, c'est inévitablement grâce à Maradona. 

Je rentre en ligne 13 qui fonctionne bien - je sais qu'elle va mieux que du temps où c'était mon moyen d'aller au travail, il n'empêche ça me surprend un peu à chaque fois -, et pour aller à l'hôpital j'avais fait un mixte Vélib + ligne 13.

Grand soulagement d'être à la tête d'un week-end de trois jours mais déjà tant de choses à faire - dont m'occuper de mon vélo de triathlon -, il va passer trop vite.

Il y a, oui, un week-end de trois jours qui va passer trop vite.

 

PS : Notre époque de cinglés. Certains paient pour satelliser leurs cendres. 
Et des fois, ça rate !

(1) J'ai beaucoup aimé la présentation de ses enjeux chez Hugo Décrypte

(2) J'ai ce tracas récurrent depuis 1972 et le massacre de la délégation israëlienne parce que c'était les J.O. et que l'attention était focalisée dessus et que les terroristes entendaient bien faire connaître leur action au monde entier. J'avais 9 ans et tout à fait pigé l'effet de levier visé.


Une belle petite exploration pour cause de vent (et de piscine)

(venerdi)
   

    Il ne faut jamais désespérer d'une journée, elle peut réserver de bonnes surprises sur la fin (l'inverse est vrai aussi, il me suffit de me remémorer mon mardi 11 septembre 2001 pour me le rappeler). 

Donc suivant une nuit mal débutée à cause d'un embouteillage sous nos fenêtre à 01:00 (!) et dont une amie a déniché la cause, ce dont je lui sais gré :

Capture d’écran 2023-03-31 à 23.05.27

je n'ai pas su me lever à temps pour aller à l'entraînement matinal de natation.

Alors après une journée de travail bien dense, marquée par le départ imminent d'un collègue sympathique et récent (lequel nous a régalé au midi de bonnes choses qu'il avait cuisinées) et la très mauvaise humeur d'une autre (1), j'ai pris un Vélib jusque vers Puteaux pour tenter d'aller nager à la piscine sur l'île, avant sa fermeture.

J'avais été optimiste : il m'a fallu 1h de vélo pour y aller et comme je n'étais pas partie pile à l'heure, j'étais dans l'eau peu après 20:00. Pour une fermeture à 21:00 et sortie des basins demandée à 20:40 ça faisait un peu court. Il n'empêche, nager, même peu, très lentement, m'aura fait un bien fou.

La piscine à laquelle je n'étais encore jamais allée alors qu'elle n'est pas si éloignée, est très agréable, et doit être formidable avec son bassin extérieur (je n'ai pas tenté d'y aller, j'avais à l'intérieur un couloir pour moi seule).
Il y régnait une atmosphère paisible, et à l'heure de fermer on nous le demande gentiment (une dernière longueur ?).

La surprise sera venue à la sortie. Alors que je comptais emprunter la passerelle piéton, si illuminée qu'elle se voyait de loin et dont les horaires théoriques sont 6:00 à 23:00, je l'ai trouvée fermée "en raison des grands vents". Quant à l'accès côté Neuilly il est toujours fermé - un monorouleur me l'a confirmé alors que j'étais déjà bien engagée pour tenter -.

20230331_212714

 

J'ai donc dû revenir sur mes pas, trouver un pont disponible (loin de la passerelle comme sur la photo), cheminer jusqu'à La Défense, l'esplanade (la dalle, quoi), ce qui relevait un tantinet de l'exploration (pas pour me déplaire, je l'avoue) et attendre 20 mn un train qui me ramenait chez moi. Le petit bout exploratoire, notamment, dans la partie vieux village, fut un enchantement, avec des petits restaus qui donnaient envie de les tester (une autre fois, avec des commensaux et un solide prétexte de fiesta), et des rues qu'il me semblait n'avoir jamais parcourues. 

Je suis rentrée tard mais heureuse, quoique toujours triste, détendue et munie du sentiment réconfortant d'avoir sauvé ma journée. 

Capture d’écran 2023-03-31 à 23.01.21

 

(1) La mauvaise humeur est quelque chose qui m'est totalement étranger alors elle me laisse toujours prise au dépourvu (de même que la mauvaise foi). Personnellement je sais seulement être en forme / pas en forme et triste ou pas mais je suis d'humeur égale et ça ne me viendrait jamais à l'idée de faire payer aux autres le fait que je ne me sente pas dans un bon jour.


Je m'apprêtais à écrire

    

    Hier soir je m'apprêtais à écrire sur une journée particulièrement fatigante même si pas trop pénible à vivre, beaucoup de densité, un vélotaf aller qui fut une sorte de duathlon marché car un pédalier de Vélib s'est décranté (je ne sais comment dire : la chaîne n'avait pas déraillé, mais le truc tournait grosso modo à vide et ce fut soudain) sous mon avancée ; j'ai dû le poser et marcher un moment avant d'en trouver un autre puis encore un autre, près de l'Élysée entre les gendarmes qui au matin gardaient le quartier ; une journée de boulot avec pour la première fois une heure sup' officielle (qui sera sans doute plutôt rattrapée que payée, mais n'empêche émanant d'une demande officielle - et légitime car il n'y aurait plus eu personne si nous n'étions pas restés - du chef) ; le midi un au revoir à un ami dont le déménagement était déjà alors que je m'étais dit "en avril m'ont-ils dit" comme si c'était dans un moment. 
À l'opposé, j'ai découvert à la fois que la soirée du cercle de lectures auquel j'appartiens, était dans une semaine (oh il me reste du temps) et qu'il y aurait un week-end de trois jours avec rien de prévu avant un déplacement puis le stade de triathlon. Ô miracle !

Bref, ma relation avec le temps qui aura toujours été qu'il m'en manque pour faire ce que je considère comme important alors que je dois en consacrer beaucoup au travail nourricier et aux charges administratives et autres activités incontournables malgré soi, ne s'arrange pas.

Le retour vélotaf avait été intéressant, par le chemin bidir de la porte de Vanves, arrières de l'école militaire et passage devant le Théâtre du Rond Point, dans un Paris faussement calme, au sens où les rues que je parcourais l'étaient mais alors des dizaines de cars de CRS s'alignaient dans l'avenue du Théâtre moteurs allumés, les poubelles dans de nombreux quartiers dont le XVIIème, s'entassaient, et devant le tribunal de Paris de celles-ci avaient visiblement été brûlées.

Je m'étais attelée à l'écriture d'une lettre de banque dès après le tardif dîner (il était 20:30 quand je suis rentrée), et c'est vers la fin de celle-ci alors que je commençais à jeter un œil sur les réseaux sociaux que sur Mastodon par Nasiviru j'ai appris la sombre nouvelle, Xanax la guerrière, aka @kinkybambou n'était plus. L'annonce officielle avait été faite par @Celinextenso sur Twitter. J'en sais gré à mes amies qui ont su prendre leur courage à deux mains pour transmettre l'info. 
Pour la première fois, une nouvelle me sera parvenue par le fediverse en premier et Twitter ensuite. Signe des temps ?

Ensuite, je me suis sentie trop triste pour trouver les mots. Et le beau livre que j'avais reçu ce jour-même (sur les banlieues entre architecture et sociologie) et ceux sur le rythme en course à pied (dont un que j'avais récupéré à la pick-up station du RER C) ne pouvaient pas faire grand-chose pour me consoler.


Au lendemain matin, ce mercredi, ça n'allait pas bien mieux. 
Il fallait aller travailler.
Je crois m'en être bien tirée, même s'il y a eu des baisses de régime, des moments de perdre le fil, inévitablement.

Soudain le temps est devenu très doux, 19°c, on aurait presque eu envie d'y voir un signe de quelque chose (mais de quoi ?). J'ai déjeuné dans le parc de la Vache Noire, d'une gaufre salée à emporter, j'avais besoin de calme. Les amies de Twitter était en train de s'organiser pour que les chats de @kinkybambou se retrouvent chez @Celinextenso et je pigeais soudain pourquoi elle s'était refusée à adopter "pas mon chat" (d'ailleurs elle l'écrivait).

Ça allait mieux après, comme de se dire Tout n'est pas perdu.
En parler, plus tard, avec Simone, m'aura fait du bien.

Constater que j'aurai prochainement des jours de congés (récupérations et RTT) m'a aussi aidée, c'était un peu pouvoir me dire, retiens tes larmes, tu auras un moment dans peu de temps, tu pourras paisiblement pleurer.

Et puis il y eu le bonheur d'un retour vélotaf merveilleux, en pull avec seulement le gilet orange de sécurité, pile à temps pour pouvoir traverser le jardin des Tuileries (à pied en poussant le vélo, car on ne peut y circuler vraiment). Le sentiment d'un immense privilège : vivre là, même si le quotidien est fait de labeur.

Alors dans ce jour de tristesse, j'aurai été heureuse, une heure, environ.

20230329_200520









Villa Adrienne, des grilles généralement fermées, vers Denfert, et ce soir, elles étaient ouvertes, car un homme passait.

Lire la suite "Je m'apprêtais à écrire " »


Un vélotaf de retour absolument somptueux

                Un peu triste du passage à l'heure d'été, qui accroît ma fatigue, j'ai décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et d'en profiter pour m'accorder, puisqu'il faisait jour, un vélotaf de retour dont les touristes rêveraient. J'en ai croisé d'ailleurs bien plus qu'en temps normal.

Pour la première fois, j'ai prêté attention aux noms des grands scientifiques d'antan qui étaient inscrits sur la Tour Eiffel vers le premier étage : Lavoisier, Chaptal, Dulong ...

Seul bémol, deux à trois passages peu fréquentables pour les vélos, du moins de façon raisonnablement sûre. Alors j'ai dû jouer les super-piétons, ce qui est le plus sûr mais coupe bien l'élan.

20230327_185919

20230327_193026

 

20230327_194600

20230327_193120

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20230327_195825

 

20230327_201842

 

Un petit bonheur supplémentaire eut lieu alors que j'arrivais et que les lumières de l'éclairage urbain se sont enclenchées à ce moment précis. Comme un salut.

À part ça, ce que les photos n'indiquent pas, c'est qu'il faisait frisquet (un peu moins de 10°c).


Fêter Noël

 

    Pour des raisons de disponibilité des uns et des autres, grippe, et colocation où l'on évite d'encombrer les colocataires avec ses vieux parents, nous avons fêté Noël ce soir, chez le Fiston.
Et à part d'avoir à se dire qu'il ne fallait pas s'attarder car il y avait boulot le lendemain, qu'est-ce que c'était bien !

En plus que Le Fiston étant doté du même #MauvaisEsprit que moi, il a tendance à viser juste lorsqu'il me fait des cadeaux, c'est un bonheur.


Sérénité saturée

(mercoledi)

J'ai été saisie par une sorte de double saturation, de travail (salarié) et d'informations (la situation en Ukraine disent les médias mainstream, singeant le mot anglais emprunté au français, mais dans l'acception anglo-saxonne). Alors j'ai fini la journée dans une absolue sérénité puisque d'être certaine malgré tous les efforts que je pourrais faire de ne pouvoir assumer la charge de travail qui se présentait, et d'être lucide sur mon absolue impuissance quant aux velléités guerrières des grands de ce monde, m'a ôté toute pression. 

N'y pouvant rien, me restait pour seule option de conserver mon calme et tant que possible ma santé.

Capture d’écran 2022-02-23 à 21.48.11   Alors je suis rentrée à Vélib au gré d'une belle balade dans Paris, des rues inhabituelles, un bout de Champs (Élysées), un moment de récréation utile puisqu'au bout du compte j'étais chez moi.

En vitesse, constate mon Fiston, auquel je relatais ma séance de la veille, petits sprints en côtes, je vaux 1/30 ème d'Ingebrigtsen (Jakob). Ce fut mon sourire dans un jour si sérieux.

 

La pandémie se calme même si dans ma TL (mais plus tellement dans ma vie) je vois passer de nouveaux cas. Des enfants, en particuliers, tombent malades et certains violemment. En revanche des profs constatent, stupéfaits, qu'iels se retrouvent à nouveau avec des classes en entiers.

Je lis grâce à Erika un bon roman historique sur la nuit du 4 août. Un tantinet trop bien troussé, et benoîtement lyrique mais c'est rafraîchissant. 


S'entraîner malgré tout

(sabato e domenica)

Capture d’écran 2022-02-19 à 21.13.24 Capture d’écran 2022-02-19 à 21.13.24

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capture d’écran 2022-02-20 à 12.55.27

Pas facile quand on n'a pas vraiment de week-end de pouvoir s'entraîner les deux jours.

D'autant plus que ma séance du jeudi soir avait été reportée pour cause de soirée à l'Attrape-Cœurs. 

Alors j'ai trouvé comme solution de rentrer du bureau samedi soir en courant, par un trajet qui voisinait les 20 km (1) en passant par l'ouest parisien.

Et de reporter la séance brève d'endurance fondamentale au dimanche. Ce qui n'était pas idéal mais la seule façon de la caser dans la semaine. 

Au bout du compte un seul jour libre mais au moins 25 km de courus sur l'ensemble du week-end, à un rythme pour moi décent (2).
Et l'impression en courant presque un semi marathon après une journée de 7h30 de travail - même s'il n'est pas physique il requiert concentration et tension -, d'avoir réalisé à mon échelle un exploit.

 

 

(1) Je me prépare à des trails d'environ 25 km
(2) Pour les coureuses et coureurs normaux, ce serait un rythme très lent.


Fascination des tutos

(venerdi)

 

 

Je m'étais promis d'utiliser cette journée de récupération du samedi précédent travaillé afin d'aller nager (il y a un entraînement possible le vendredi matin) puis de me reposer.

Le réveil fut raté, par épuisement, et au bout du compte je n'ai pas su rester sans rien faire, alors je suis allée remplacer le diable que le joueur de pétanque, impatient, avait, après des années de bons et loyaux services, dans un accès de rage de ne pas arriver à le replier ou déplier démantelé. Je me suis fait plaisir, pour une fois, d'acheter sans barguigner un modèle un peu luxueux mais pile conforme à mon usage de trimballeuse de cartons de bouquins.

Mes gestes de libraire me sont revenus en automatisme, des années des mêmes gestes ne se perdent pas si vite, c'est réconfortant. En revanche j'ai du faire un effort pour le replier, encouragée par une réponse en commentaire d'un article et que je me permets de reproduire ci-dessous parce que je sens que régulièrement je me reposerai la question.

Bonjour,

Je n’arrive pas à replier mon ts 850, bien que je fasse comme sur les vidéos

Luke B.(Auteur de l'article)

Bonjour,

Pour replier votre diable, appuyez sur le bouton vert afin d’abaisser la poignée, puis remonter d’un coup sec la barre transversale qui se situe entre les roues.

 
Je note également un point qui me sera sans doute utile quand je me (re)poserai la question de la capacité de l'appareil :
Le Wolfcraft TS 850 est un diable pliant robuste qui peut parfaitement convenir dans le cadre d’un déménagement. Par contre il est important de ne pas dépasser la charge maximale : 100 kg sur sol plat et 50 kg dans les escaliers.
 
 
Et je ris une de ces vidéos Youtube dans lesquels des êtres humains effectuent avec une aisance confondante des manipulations pour lesquelles on a soi-même peiné. Je serai capable d'en regarder pendant des heures (si je disposais d'heures libres) tant est grande ma fascination.
Celles de mécanique vélo sont particulièrement redoutables. 

Je suis revenue à pied, diable déplié, du lieu dans Paris où je l'avais acquis, constatant une fois de plus, toujours aussi espantée alors que j'en suis conscience depuis plusieurs années, d'à quel point nous avions déménagé sur place tant les environs, les proches quartiers et le nôtre ont changé. La densification est impressionnante. Le ciel s'est rétréci. 
Des installations collectives se sont améliorées. Et de vieux bâtiments ont disparu, ce qui n'est pas un mal quand ils étaient dégradés.
 
M'épate aussi le fait que durant mes jeunes années puis les années de jeunes parents, à part certains circuits habituels, nous explorions peu les environs, malgré que parfois je calais des chasses-photos et que nous aimons marcher. Je déniche encore parfois une ou deux rues jamais arpentées. Charme des grandes villes.
 
 
PS : Je ne suis pas sponsorisée pour écrire ce billet, j'ai acheté le bidule qui convenait à mon usage et qui était disponible au jour que j'avais de liberté. Et s'il est OK pour moi, il ne le sera pas forcément pour quelqu'un d'autre qui aura une autre nécessité.