2 - Street Memories

Paris - Dans la BNF (deux fois)

[photos à venir]

Je me souviens de chacun des endroits où j'ai reçu de ta part un appel. Ce genre de choses, du temps des téléphones fixes ne survenait pas : on les recevait toujours aux mêmes endroits : domicile ou lieu de travail, plus rarement chez quelqu'un de la part de quelqu'un qui connaissait aussi notre hôte et savait qu'on y était.

En ce temps là, on se souvenait plutôt des cabines téléphoniques dans lesquelles nous avions passé un appel important.

À présent, voilà, il est quelques endroit dans lesquels je ne peux plus passer sans songer à toi.

Qu'est-ce que ça serait si nous y avions fait l'amour.

Bagneux - Là où était la Sereba

 

Je ne sais pas ce que ça fait à Jean-François, ou si ça l'indiffère, mais penser qu'il a passé dans cet immeuble tant d'heures et tant d'années heureux ou malheureux, amoureux de moi ou d'une autre, jeune père de famille puis moins jeune puis plus vieux, fait que ce lieu où je suis peu venue - parfois certains dimanche, quand il venait finir un projet - compte pour moi.

Ce samedi de mai 2013 nous passons devant en rentrant de Sceaux. J'ignore si c'est volontaire de la part de Jean-François ou simplement le chemin le plus direct à ses yeux.

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Sceaux - Là où nous avions failli habiter

 

Lorsqu'en 1991, parce que l'office d'HLM qui nous logeait (via le "1% patronal") avait décidé d'appliquer un surloyer ... qui nous le doublait, nous avions dû chercher un logement, il nous avait semblé logique de chercher près du travail de Jean-François. Un inconvénient aurait été d'être éloignés de mes parents qui nous aidaient pour la garde des enfants. L'autre était qu'en ce temps-là la zone vers Bagneux était bien plus chère que Clichy la Garenne. D'où que les lieux que nous visitions étaient tous pourvus d'un défaut majeur. Ainsi l'étrange appartement près du cimetière : un immense couloir avant trois petites pièces tout au bout (1). Et cet appartement en rez de chaussé au centre d'un triangle de trois routes : pouvait-on vraiment s'y sentir chez soi ? En ce samedi de mai 2013, je suis surprise de retrouver l'endroit qui se situe à deux pas de la Fédération Française de Pétanque où j'accompagne Jean-François. (et contente 22 ans plus tard de n'avoir pas choisi d'habiter là).

(1) Je crois dans cet immeuble mais n'en suis plus certaine.

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