
Quand tu penses qu'un homme que tu avais croisé en l'an 2000 lors d'un concert au Champs de Mars à Paris tu aurais pu le recroiser encore treize ans après en allant rendre visite à celui qui t'aimait [ou avait fait si remarquablement semblant].
(Je ne sais pas pourquoi je trouve ça drôle, une sorte d'ironie du désespoir sans doute)
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Quand tu penses que je dois à l'ex-femme du bien-aimé une version des faits qui corrobore, mais en pire, ce que j'avais intuité (dont cette fois où je l'avais au téléphone moi dans un bus, lui qui annulait sa venue en dédicace au motif d'une grève dont on se doutait qu'elle serait peu suivie, avoir "vu" leur fils cadet tout petit tout petit et mis en grand danger - comme si sa voix parlant de tout autre chose, trahissait son passé). Savoir que même si je ne la crois qu'à moitié (telle la narratrice de Javier Marias dans "Comme les amours", je peine à voir en l'homme aimé et désiré un presque-assassin ; et je sais bien que dans les ruptures tragiques les torts ne sont pas que d'un seul côté) c'est pire que ce que je pouvais supputer. Jamais je n'aurais cru être si désemparée.
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