Quand tu penses que ton (ex-)bien-aimé s'exhibe à longueur d'internet en compagnie de la poupée Barbie à la mise vulgaire (mais d'une allure que les grands mâles blancs semblent impérissablement trouver séduisante, on leur a fait croire que c'était ça la féminité et ils l'ont gobé) alors qu'il n'avait jamais proposé que l'on soit pris en photo ensemble. Pas même au jour où je les avais photographiés mon patron libraire d'alors et lui, moment où il aurait été si facile qu'Emmanuel, excellent photographe, s'en charge (comme je suis avant tout celle qui prend les photos, j'avoue n'y avoir pas songé). Sans doute tenait-il à ce que je reste la femme de l'ombre, puisque je ne suis pas jolie, ni du genre exhibable à la façon d'un trophée, ni d'aspect ni de notoriété, et qu'ainsi quand je ne serai plus utile ou qu'il aurait trouvé mieux à son goût, il allait être facile de m'escamoter. Ce qu'il a fait.
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