Quand tu penses que tu as failli vivre, sans l'avoir fait exprès, là où s'établissent tous les riches exilés fiscaux français, toi qui gagnes (/ va gagner) en bossant à peine plus qu'un RSA, ça te fait bien rire.
Quand tu penses que tu as failli vivre, sans l'avoir fait exprès, là où s'établissent tous les riches exilés fiscaux français, toi qui gagnes (/ va gagner) en bossant à peine plus qu'un RSA, ça te fait bien rire.
Quand tu penses qu'un homme que tu avais croisé en l'an 2000 lors d'un concert au Champs de Mars à Paris tu aurais pu le recroiser encore treize ans après en allant rendre visite à celui qui t'aimait [ou avait fait si remarquablement semblant].
(Je ne sais pas pourquoi je trouve ça drôle, une sorte d'ironie du désespoir sans doute)
Quand tu penses que ton (ex-)bien-aimé s'exhibe à longueur d'internet en compagnie de la poupée Barbie à la mise vulgaire (mais d'une allure que les grands mâles blancs semblent impérissablement trouver séduisante, on leur a fait croire que c'était ça la féminité et ils l'ont gobé) alors qu'il n'avait jamais proposé que l'on soit pris en photo ensemble. Pas même au jour où je les avais photographiés mon patron libraire d'alors et lui, moment où il aurait été si facile qu'Emmanuel, excellent photographe, s'en charge (comme je suis avant tout celle qui prend les photos, j'avoue n'y avoir pas songé). Sans doute tenait-il à ce que je reste la femme de l'ombre, puisque je ne suis pas jolie, ni du genre exhibable à la façon d'un trophée, ni d'aspect ni de notoriété, et qu'ainsi quand je ne serai plus utile ou qu'il aurait trouvé mieux à son goût, il allait être facile de m'escamoter. Ce qu'il a fait.
Quand tu penses combien étaient douces et élégantes tes mains
Quand tu penses que celui qui t'a quittée si lamentablement se vante qu'un livre qu'il a publié sur le thème de l'amour est en tête d'une liste de Saint Valentin. Il y a quelque chose de pourri au royaume de ... non, rien.
(et tu te demandes s'il ne t'a pas écartée non seulement parce qu'il ne se sentait pas capable de te faire l'amour et avait rencontré une femme qui correspondait à son cahier des charges mais aussi pour éviter d'essuyer tes petites taquineries quant à son nouveau virage mercantile ou du moins d'opportunité - lui qui s'était toujours efforcé de faire dans la qualitée (certes, financièrement ça n'était pas la panacée) -).
Le pire c'est que tu n'es pas certaine de ne pas te retrouver à prendre sa défense si tu entends de la part d'autres des moqueries.
Quand tu penses qu'au vu de ce que tu (m')écrivais à même date l'an passé j'avais de bonnes raisons de croire que nous passerions ce Noël-ci ensemble et sans doute enlassés.
#cestraté (le moins qu'on puisse dire c'est que)
(Et toi qui relevais d'une mauvaise bronchite qui t'avait empêché de venir, même à la librairie, et moi qui m'inquiétais)
Quand tu penses que tu étais tombée amoureuse d'un type capable d'écrire, "ce qui manque à mon fils c'est une nana capable de lui donner des enfants" (après une phrase qui disait, que ledit homme ne manquait pas de femmes successives dans sa vie, un peu comme s'il faisait son marché facilement).
#lamourrendaveugle (les femmes (presque) autant que les hommes)
Quand tu penses que depuis 40 ans l'imaginaire sexuel des grands mâles blancs n'a pas évolué.
#poupéeBarbie #pauvrestypes
Quand tu penses que celui que j'ai tant aimé m'avait envoyé au printemps un long message pour m'expliquer combien twitter c'était nul (osant même m'écrire "les gens ne font plus l'amour" alors que c'était lui qui ne pouvait pas et moi la trop bonne poire, pleine de commisération pour son incapacité je n'avais pas relevé), et que voilà le genre d'échanges que moi j'y lis :
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