Je me l'étais déjà posée, avais cherché dans l'internet la réponse, n'avais rien trouvé, puis j'avais été reprise par le flux continu des tracas quotidiens.
La lecture de "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal, formidable, relance soudain mon questionnement.
Est-ce que quelqu'un atteint d'une thalassémie même mineure peut s'il meurt accidentellement et en par ailleurs bonne santé (1) être utile au don d'organes. Ou est-ce que le fait d'avoir baigné et fonctionné perpétuellement dans un sang imparfait obère toute chance de réussite d'un éventuel greffon ?
Ce que je lis page 174, ces précautions que l'on prend, me laisse supposer que non. Mais qu'en est-il vraiment ?
(personnellement je n'aurais rien contre me rendre encore utile post-mortem, seulement voilà, suis-je éligible pour le cas ?)
(1) Le fait même d'être anémié protégeant de bien des excès.
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