Par sérendipité du net, tombée sur ceci :
"La zone de mort… cet endroit qui se situe au-dessus de 7 500 mètres. Quand on atteint cette limite, en montagne, sans masque à oxygène, le cerveau se déconnecte. Les heures sont comptées. Impossible de survivre au- delà de vingt ou vingt- quatre heures d’affilée – et cette durée est variable selon les individus.
Dans l’air que nous respirons, normalement, il y a 21 % d’oxygène. Avec l’altitude, ce pourcentage diminue.
Or, l’oxygène est indispensable à la fabrication d’énergie de l’organisme.
Quand la PaO2 (la pression partielle en oxygène dans le sang artériel) tombe, la vie s’arrête. Le mécanisme est simple : les cellules se dégazent, car l’oxygène qu’elles contiennent sort, pour équilibrer la pression entre l’extérieur et l’intérieur. Les conséquences sont rapides : on a mal à la tête, la respiration est altérée, la nausée suit, la coordination des mouvements devient difficile, la conscience se brouille.
Quand la quantité d’oxygène dans le sang descend à 17 %, la frontière entre la survie et le black- out est atteinte. Quand on est à 10 %, le temps de survie est de trois minutes. On devient d’abord dingue puis on meurt.
L’alpiniste Günther Messner a été le premier à nommer cette couche au- delà des 7 500 mètres, " zone de mort ". Avec son frère Reinhold, il en a constaté et décrit les symptômes : l’apathie, le manque d’appétit, la vulnérabilité. Chaque effort devient immense.
Le simple fait de planter son piolet est hallucinant.
À 6 000 mètres, lacer ses chaussures devient un acte difficile. À 7 000 mètres, le risque d’oedème est massif.
À 8 000 mètres, lever son pied pour effectuer un pas est quasiment impossible. La seule chose qui surnage, c’est la volonté. On ne tient que par elle."
Extrait du livre "Vouloir toucher les étoiles" de Mike Horn
Et si la thalassémie nous faisait vivre dans un état de haute altitude permanent ?
(Je crois d'ailleurs qu'il est courant que nous supportions mal l'altitude et j'ai un souvenir pénible de vacances d'été passées à 1850 m alors que j'avais 20 ans)
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