Crédit photo Ville de Villers-Semeuse
dans le dernier tiers de la Sedan-Charleville, le 7 octobre 2018
Il m'est arrivé plusieurs fois sur des forums ou des réseaux sociaux de voir passer la question : mais peut-on faire du sport avec une béta-thalassémie ?
Si elle est mineure (je ne saurais répondre dans le cas où l'anomalie sur les globules vient des deux parents), la réponse est oui. Et qu'au contraire, même si ça demande un effort bien plus grand qu'aux personnes pour lesquelles la question ne se pose pas, c'est presque indispensable si l'on veut tenter de vivre normalement, par exemple avec un emploi pour gagner sa vie.
Nous avons un atout : habitué-e-s a tout accomplir en étant fatigué-e-s nous devenons remarquablement endurant-e-s.
J'ai commencé la course à pied en 2012 a près de cinquante ans, à raison d'un à deux entraînements par semaine, en complément d'une pratique régulière de la natation et de la danse ; ainsi que de circuler dès que je le peux à vélo. Six ans plus tard, me voilà capable de parcourir environ vingt-cinq kilomètres, certes très lentement (presque 3h15, le temps pour bien d'autres de boucler un marathon), mais en y parvenant sans défaillance, calmement.
Il convient simplement de ne pas se laisser à vouloir totalement faire comme si de rien n'était et bien s'entraîner pour connaître son propre rythme.
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