Comme la fatigue est toujours présente et que je ne suis pas rentière, j'ai donc dû apprendre à lutter contre elle.
In fine, vivre sans tenir compte de ses signaux, jusqu'à parfois tomber de sommeil au sens littéral, a fait de moi quelqu'un à la capacité de travail supérieure à celle des gens de pleine santé.
J'ai un boulot, je l'assure sans faille. Je tiens. Et comme je n'ai aucune énergie à gaspiller j'y suis méthodique et efficace, avec des organisations par étapes en crémaillère, attentive à ce que si je doive être brutalement interrompue quelqu'un qui devrait prendre la relève s'y retrouverait (1).
Je pratique trois sports avec la plus grande régularité mais sans aucun souci de compétition. La compétition est contre ma fatigue et c'est bien assez. Je peux nager 2 km, en courir 10 et danser. Ce qui pour tant de personnes n'a rien d'extraordinaire est pour moi un accomplissement : être parvenue à ce niveau de condition physique (ô gens de pleine santé, ne riez pas), malgré.
Ce que je sacrifie c'est le jeu (je ne fais presque plus rien pour m'amuser, préférant garder ce qui reste de force pour les activités de travail et que j'aime - écrire, photographier - ou voir les amis, aller au ciné) et ma vie privée - comment font la plupart des gens pour assumer une vie sexuelle active en plus de tout le reste ? -.
Je me rends compte à l'heure ou ma vie professionnelle prendra peut-être une nouvelle dimension, que de mon handicap, sans le faire trop exprès (il s'est agit sans arrêt de "tenir le coup"), j'ai acquis une force et des capacités de détermination et de solidités que je n'aurais sans doute pas atteintes si tout m'avait été donné, si je n'avais été fatiguée qu'après en avoir trop fait.
Puisque je suis fatiguée avant même de commencer, j'ai appris à n'en rien écouter et dès lors plus rien ne peut m'arrêter qu'une défaillance complète, ce qui finalement ne m'arrive pas plus souvent que pour les autres gens. Peu importe qu'ensuite je pleure d'épuisement. I'm used to it and wait 'till next morning.
(1) C'était source de conflit avec ma cheftaine imbécile de l'Usine, laquelle injustement percluse d'énergie en profitait pour tout casser et ne comprenait en rien ma préférence pour le solide à son art du vite fait mal fait et du Tant pis pour les autres.
Bonjour,
Oui le travail c'est la santé mais notre santé dépend aussi de notre travail. C'est pour cette raison qu'il faut s'occuper de son bien être même au travail. Un siège massant est l'accessoire idéal pour profiter des bienfaits du massage shiatsu sans quitter son bureau. Un siège massant convient aussi au siège de la voiture et au fauteuil à la maison.
Rédigé par : siège massant | 12/11/2012 à 21:28
J'ai bien ri, alors je laisse.
Rédigé par : gilda | 12/11/2012 à 23:17