Je crois que je fais partie des chanceux, d'abord parce que j'ai une passion dans ma vie, l'écrit, et que grâce à elle j'ai tout traverser jusque-là, même si tout juste parfois. Sans doute pas un hasard si la lecture est une activité qui peut s'exercer allongée, dans un corps sans force, ne sont nécessaire que les capacités du cerveau, celles de la vue et un peu de bras pour tenir l'objet.
Ensuite parce que je suis réceptive à un certain nombre de sources d'énergie et qui permettent de pallier parfois pour quelques heures celle que nativement je n'ai pas.
Ainsi la présence de certaines personnes dotées d'une énergie supérieure à la moyenne mais très calme me fait un bien fou (1). Hélas, je n'ai pas su rencontrer un homme de cette trempe auprès duquel j'aurais pu mener une vie presque normale.
L'autre jour un de ceux-là est passé à la librairie où je travaille. Un quart d'heure même pas de sa présence et sa conversation m'ont portée une heure de rang. Rien à voir avec le charme (il en avait, aussi) tout à voir avec le carburant. C'est comme une forme de transfusion. Ou plutôt d'iradiation. Ils diffusent une force.
Ainsi certains rythmes. Ce n'est pas un hasard si je pratique la danse depuis plus de 25 ans. Indépendamment du fait que la ligne mélodique me plaise ou non, il est des rythmes parviennent à secouer quelque chose qui me permet de regagner quelques forces. Je suppose qu'il s'agit de cadencement, d'un battement qui me convient plus qu'un autre.
Un bel exemple chez KMS ce matin : je ne sais rien du groupe, n'apprécie que très modéremment le genre, mais si je l'écoute en boucle un certain nombre de fois, je peux disposer ensuite d'une heure ou deux sans laisser un coup de sommeil me gagner.
Celui-là aussi, en son temps a fort bien fonctionné (après, l'effet fait s'émousse ; à moins de tomber sur un groupe dont en plus on aime vraiment le travail). [écouter au casque et fort - les images on s'en fout -].
Musique, le dopage bio.
Je me sens souvent comme un appareil dont la batterie serait usée. Et qui nécessiterait d'être rechargée souvent. Mais il est plus compliqué de me recharger moi que mon téléfonino même si.
PS : Faire l'amour était aussi un bon moyen. Même si par ailleurs ça fatiguait. Mais je suppose que la jouissance libère dans le cerveau des substances propres à donner un coup de mieux. (Trop longtemps que ça ne m'est pas vraiment arrivé, j'ai perdu l'effet que ça fait).
(1) En revanche les gens qui hyper-toniques s'agitent en tout sens ou parlent parlent parlent m'épuisent. Je n'aurais pas dû aller voir au Rond-Point la performance scénique "El año de Ricardo", c'était toxique pour moi.
« 10 choses qu’un otaku étranger peut difficilement comprendre dans un anime. »
Rédigé par : sneakerhead | 08/10/2013 à 08:09