Tu me parles de Jean-Marc Aubert et de ses bambous, de Franz Bartelt qui vit près de Reims, de Michel Rio et du roi Arthur, et aussi de ce petit bijou qu'est "Une journée avec monsieur Jules" de Diane Broeckhoven que tu n'avais pas voulu enterrer en le gardant auprès.
Je sais que je crois que je m'en souviendrai mais que ce qui me restera de ce moment ensemble sera principalement la douceur du climat - un été en octobre -, que je te trouvais beau (1) et l'envie d'embrasser. Le chien aussi, qui désireux de jouer, sans arrêt nous interrompait.
Alors je sors un papier de ma poche, n'importe, un stylo, et je note.

C'est ce calme apparent celui qui restera.
Le petit livre, chez NIL, viendra vers moi le mardi suivant, je croirais d'abord à un cadeau de mon patron, comme suite à un message où je lui demandais si nous pourrions l'obtenir en SP, mais non, c'était une conjonction des (bonnes) choses. Et ce petit bijou m'aura fait un bien fou.
Les autres, il me faudra sept jours avant de parvenir à glisser le temps d'une recherche, et seulement les noter pour m'enquérir plus tard. Cette vie reste trop remplie, malgré le vide ressenti.
(1) Peut-être avais-tu fait l'amour la veille ou le matin ? Tu étais séduisant comme un homme délivré. Ou bien était-ce la cigarette à nouveau accordée ?