(Le titre est un clin d'œil au Marilyn Everywhere d'une amie pour accompagner la sortie de son propre roman)
Alors je lisais tranquille pépouze un billet de blog, lequel parlait en passant (ça n'était pas son sujet principal) de belgicismes et d'expression typiquement québécoises. Et il était question, entre autre, de l'expression "le cul dans le beurre". J'effectue une recherche et première chose sur laquelle je tombe, via wikipédia c'est une citation de F., auquel je ne pensais guère à ce moment là. Mélange de petit bonheur (c'est une façon qu'il ne soit pas tout à fait mort) et de coup de peine (il m'avait quittée un peu brutalement, disons, et j'avais mal réagi, je m'en veux encore), ça m'a fait un coup au cœur.
Plus tard je recherche l'adresse de Thomas S. ami d'un ami dont je viens de voir le nouveau film, histoire de lui envoyer un petit mot pour dire combien nous avons apprécié son travail. Mes carnets d'adresses ou de contacts sont de vrais gruyères depuis qu'en 2017 j'avais subi coup sur coup la subtilisation de mon téléphone et le vol de mon sac lequel contenait et l'ordi et le vieux répertoire papier. Des sauvegardes m'ont permis de récupérer des infos mais beaucoup sont inexploitables, en particulier des numéros de téléphone ont été restaurés sans le titulaire assorti. Une première recherche ne donne rien. Je pars donc à la pêche dans les messages avec copies d'adresses multiples, puisque nous avons quelques amis communs. Et dans l'un d'eux, à nouveau, celle de F.
Décidément c'était sa journée. Il m'est resté fort présent, surtout depuis son décès qui a rendu la séparation plus définitive encore qu'elle ne l'était déjà, il n'empêche que se "croiser" ainsi deux fois dans la même journée surprend, peine et réconforte.