Dans son blog aujourd'hui Carl Vanwelde citait Francis Dannemark, un extrait de son doux "Une fraction d'éternité", sur les amitiés qui se délitent puis se renouent.
Depuis mes projets avortés de reprise de librairie, lesquels suivaient de peu la période de la maladie puis la mort de ma mère, puis l'année de devoir vider la maison de mes parents, l'année suivant la succession d'attentats à Paris, j'ai perdu de vue un nombre certain de mes ami·e·s, trop occupée que j'étais à tout juste surnager. La pandémie n'a rien arrangé, ni le fait d'entamer une deuxième reconversion en sortie de premier confinement et d'être employée à gros temps plein depuis.
Alors on espère un retour à des temps plus calmes, qui ne viendront sans doute jamais, mais l'espoir nous laisse anticiper la joie de retrouvailles, voire réconciliations pour qui était fâché.
Un jour, nous revenons.
Nous sommes ensemble.
Seulement voilà, Francis n'est plus de ce monde, ni le randonneur Philippe, ni le bon vivant Jean-Marc.
Tous trois morts en période de pandémie mais d'autre chose.
Nous ne serons plus ensemble.
Quelle tristesse.
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