La librairie de mes amies va accueillir ce soir le fils de l'auteur de l'Attrape-Cœurs. Je relis quelques documents tout en me disant que j'imaginais mal l'auteur de The catcher in the rye être un père attentif, présent et aimant, lorsque par sérendipité, je suis tombée sur cet article-ci. Je me souvenais de ce que Joyce Maynard avait relaté, je prends conscience qu'il s'agissait de quelque chose de systématique, entrer de façon épistolaire en contact avec des femmes, plus jeunes, qui seraient touchées ; il avait les mots et son brin de notoriété.
Je me suis souvenue d'une de mes amies me montrant, ravie, un message que #AnotherTed lui avait envoyé, suite à un mot bref qu'elle avait émis après que je lui avais fait lire un de ses romans.
Rétrospectivement, je ne peux que me blâmer moi-même de mon excellent niveau de naïveté.
“I have a cache of Salinger letters, too.”. We all have, haven't we ?
En même temps, après la disparition de Marie, sans signes avant-coureurs autres qu'une absence de réponse aux derniers messages, ni explication rationnelle, j'étais si désemparée et perdue que mon équivalent Jerry a mené un rôle salutaire, du moins les premiers temps. Je ne saurais regretter la tendresse, et les plus beaux des écrits, des moments. Et puis il m'a en quelque sorte offert une ville que j'aime toujours. Et Noé est un jeune réalisateur prometteur (c'est toujours si beau de voir un talent bourgeonner puis fleurir).
Keep running.
PS : Concernant J D S tombée sur un article qui parle d'un film dont je serais curieuse (mais pas directement à voir avec le sujet du billet)
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