En préparant une liste des choses à faire sans oublier sans (trop) tarder, je retrouve là celle-ci datant de 2010 et qui m'épate un peu. Déjà F. ou JF me faisait pleurer - je n'ai pas souvenir d'une autre cause de chagrin en cet été lointain, alors que je savoure encore ma liberté d'écrire, cette fenêtre trop brève qui a existé entre mon emploi d'ingénieure et mon nouveau métier -. Et Patrice Chéreau est encore en vie et je m'apprête, heureuse, admirative, à aller l'écouter. Je fais encore partie d'une chorale, activité que je regrette d'avoir dû abandonner face à l'incompatiblité d'horaires avec ma vie de libraire.
Ces traces me confortent dans l'effort à porter sur l'écriture du quotidien. Il ne s'agit pas tant de littérature que de n'avoir pas traverser le temps pour rien, et de soutenir la mémoire, préserver cette boussole.
Il est intéressant de constater une fois de plus qu'à l'effet du temps l'intime s'estompe ; y compris pour soi-même.
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