Ça va mieux, ça va beaucoup mieux, celui qui était censé m'aimer mais m'avait passablement délaissée a repris la place qu'il n'aurait pas dû si facilement abandonner, et peu à peu je m'efforce d'oublier celui qui m'avait fait croire qu'il était autre qu'il n'était.
Il n'empêche que ce dimanche en courant sous un crachin certain, entrevoir ce qui aurait pu être l'arrière de sa voiture (1) m'a fait soudain le "voir" en sortir et s'avancer vers moi, l'air amoureux et heureux de ma présence qu'il avait autrefois, et mon cœur a sauté un battement ou deux, et je m'en suis voulue.
Je me suis concentrée sur la course et je n'étais pas seule ce qui aidait, mais ça m'a laissée triste pour le restant de la journée. J'ai peur que quelque chose ne guérisse plus jamais.
(1) Du moins s'il n'en a pas changé en quatre ans
160215 1958
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