À l'annonce de la mort de l'auteur suédois, j'ai recherché les photos que j'avais éventuellement pu prendre le 19 mars 2011, jour où j'étais allée l'écouter au salon du livre de Paris. Il m'a pour cela fallu reprendre un ancien ordi (pour constater que les photos de 2011, par ailleurs sauvegardées, n'y figuraient plus guère). Les photos de FDK, ou de moi chez lui, n'y manquaient pas.
Pour la première fois, mon regard a glissé dessus sans s'y accrocher, elles étaient devenues éléments du passé. Et même si le souvenir de lui à l'été 2012 ou en janvier 2013, m'aide encore quand besoin est, une étape semble franchie vers un peu de sérénité.
Je sais gré à Henning Mankell de me l'avoir fait constater.
Dommage, quel dommage, qu'il soit trop tard pour l'en remercier.
(étonnant comme quelqu'un qu'on admire et dont on aime le travail peut rendre service au delà de la mort)
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