Pour la deuxième fois de ta vie ce doute solide : tu as été quittée peu après (ou concommitamment) que des bribes des messages que tu envoyais avec tendresse à cet(te) auteur(e) que tu fréquentais se trouvent recyclées dans son travail - qui plus est cette fois : son travail en commun avec la femme paraît-il pour laquelle on t'aura délaissée avec brutalité -.
Et par des personnes qui pourtant semblaient irréprochables, m'ont vraiment fait croire que j'étais aimée, des gens que tant d'autres considèrent comme de qualité. Et que moi-même j'ai tenues pour dignes de la plus grande des confiances, dignes d'être aimées (ou aimées de près, dans le cas d'une femme, il y a quelques années, pour laquelle mon hétérosexualité m'empêchait d'éprouver autre chose qu'une très très forte et solide amitié) (1).
Il est grand temps que je fasse connaître directement mon propre travail, peut-être qu'ainsi je cesserai d'être sauvagement quittée (2).
(Je me demande quand même un peu s'ils dorment bien la nuit)
(1) Les hommes m'ont entre-temps tellement déçue, si profondément, que je déplore de n'être pas lesbienne,ce qui me permettrait sans doute d'avoir encore de beaux jours ou surtout de belles nuits, devant moi au lieu que d'être mise au rebut au meilleur de ma forme, mais voilà : non. Et quoi qu'en pensent certains rétrogrades, ça ne se choisit pas.
(2) Le font-ils une fois qu'ils se rendent compte que si nous restons proches, tout naturellement je lirai l'ouvrage et que donc je m'apercevrais de ma légère mais indéniable contribution ? Le doute, malheureusement, m'est permis.
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