Bien sûr il y aura d'abord eu le cinéma, les films de Joachim Trier en particulier ; puis le fait que Anders Danielsen Lie ait accepté sur FB d'être mon "ami" et que du coup, parfois, je suis un peu ce qui se dit.
Il y a que j'ai appris sérieusement l'allemand en classe puis par amour (déçu, chez moi l'amour est toujours déçu, je ressemble trop pas à ce qu'on a inculqué aux hommes comme canons de beauté) le néerlandais. C'est une bonne base pour capter le fond de la conversation dans d'autres langues de plus au nord.
Mais voilà on dirait bien que le procès Breivik (1) m'a mis le pied à l'étrier. Bien sûr je ne serais pas capable de parler cette langue, du moins avant d'être montée là-bas. Ni forcément de capter grand-chose à une conversation. Mais je parviens à présent à une compréhension élémentaire de ce qui s'écrit.
Ainsi google translate n'a été que d'un usage de confirmation pour comprendre que
den vakreste bror du kan drømme
signifiait
le frère le plus beau que vous puissiez rêver
et
mors vakreste søn
quelque chose comme
le plus beau fils d'une mère (en un peu plus lyrique, entre la prunelle de ses yeux et le soleil de sa vie)
Le sort n'est pas avares en cruelles ironies ; ni la vie en petits avantages ou progrès collatéraux face à une tragédie.
(1) Que je ne tenais pas à suivre mais @robinsonenville et @csecile qui m'ont convaincue que ce qu'avaient le courage de dire les jeunes méritaient qu'on les écoute. Ce que j'ai fait. Et ne le regrette pas même si certaines de leurs paroles transcrites vont longtemps me hanter.
Pour suivre on peut lire @P_Deshayes (correspondant AFP) et @Visionscarto (Monde Diplo)
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