Quand j'ai vu passer une brève qui concernait cet incendie, je me suis sentie touchée, concernée, le cœur serré.
Marseille est une ville que j'aime, quand j'y passe (hélas trop rarement). Et j'ai quelque accointance avec trois ou quatre de ses habitants. Mais cité radieuse, je ne connais pas, et il ne me semblait pas que j'y connaissais qui que ce soit.
Je déjeune ce midi avec mon meilleur ami.
Il m'explique que l'appartement de l'une de ses sœurs est l'un de ceux qui a été entièrement détruit.
Ce n'est pas la première fois que quelque chose me saisit comme ça. Au lieu d'être surprise, je pense, Je comprends mieux.
Et désormais je sais qu'en cas de fuir un lieu qui flambe, il est à peu près inutile d'embarquer la clef.