Je te sais dans le dur aujourd'hui. Tu réponds à un de mes messages pourtant si quelconques (je parle de fatigue, et d'un ou deux rêves), via un ordinateur d'emprunt : le tien a lâché. Bien évidemment ce n'est pas le moment de faire des frais.C'est toujours comme ça, les pannes. Aux moments où l'on ne peut pas se les offrir.
Tu réponds également, patient, à un texto plus tard de ma part maladroit : des DVD attendus ne sont pas arrivés, j'aurais pu m'abstenir de te le signaler. En fait c'est te parler que j'aurais aimé mais je n'ai franchement pas osé, t'imaginant aux prises avec un réparateur matois et bougon, capable de te tirer d'affaire mais pour plus d'argent qu'il n'en fallait. Et moi, au téléphone, mal tomber.
La lettre d'Anna. Si bien venue comme toujours. À me demander si je suis perpétuellement dans le dur depuis que "V." n'est plus là, où si c'est ma nouvelle amie qui a le don de tomber bon. L'un et l'autre sans doute.
Au soir je poursuis mes sauvegardes de billets anglais. Peur qu'au 1er janvier le site soit purement et simplement mis hors d'accès sinon effacé. Donc ce travail à rapidement boucler.
Je traite l'année 2006. Entre la disparition de ma vie de celle que nous avons aimée et avant que toi et moi ne nous soyons rencontrés. Pierrot et son ancienne vie alors encore présents. Mais cependant : comment ai-je pu ainsi tenir sans toi, avec le poids de mon emploi, avec personne vers qui me retourner sinon de très bonnes amies mais que je craignais perpétuellement de déranger.
Je te dois beaucoup. Comment aurais-je pu ne pas t'aimer ? Toi qui as semblé me vouloir tant de bien. Si attentif et si tendre. Comme aucun amoureux ne l'avait envers moi été.
Et à présent, comment pourrais-je à mon tour t'aider ?
Je crains ton silence, les jours qui viennent te verront probablement peu connecté et je n'oserai pas t'appeler. Il me faudra travailler plus que jamais et oublier combien tu comptes pour moi désormais.
J'aimerais tant que tu t'en sortes.
Posted via email from gilda's posterous
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