écriteursmercredi21 octobre 2009Belle rencontre que ces jeunes Africains de Tanzanie ou du Centre-Afrique qui revivent progressivement ici, mais capables d’écrire faire le massacre parce que bien sûr c’est ça qui traverse quoi qu’on regarde et qu’on dise. Autre mot valise : se faire congédier pour des choses invalables. Puis, revenant à pied dans Limoilou, cette ville qui se prépare massivement pour l’hiver (liste parallèle à celle des textes en retard, d’ailleurs). La façon dont les livres sont usés dans leur bibliothèque, on voudrait en apporter des pelletées de tout neufs, et voir ceux qui se redressent des fauteuils pour les prendre. Puis cet autre jeune du centre Jolliet rue de la Pointe-aux-Lièvres, venu de Sept-Îles sur la Côte Nord, avec ce parler si spécifique qui pour moi est une vraie langue, et qui fait boulanger dans un Tim Hortons ouvert 24h sur 24, comme de venir marcher dans mon propre bouquin par un autre corridor.
31 Messages de forum
...se retourner dans le vide fraichement retrouvé comme dans un cocon, y voir filer les heures...
Voir en ligne : Omega Blue
Il y a toujours une limite à l’acceptable. La limite fluctue suivant l’humeur et les journées. La limite ne devait pas être bien haute hier pour que j’explose comme ça en réunion et que je sorte en claquant la porte. Mais il faut marquer les limites. Les lignes à ne pas franchir. Comme disait Iggy, "I didn’t want to take any more shit, not from anybody". C’était peut être pour ça aussi le soir, l’histoire de Jack Johnson.
Voir en ligne : KMS
Après midi de pluie, repris Cortazar. Des lectures, plus que d’autres, adaptées à la clôture ?
Voir en ligne : à chat perché
La figure récurrente d’anneaux de Möbius chez Cortázar (Axolotl, Tous les feux le feu, Continuité des parcs, …) se prête bien à la cloture.
Etrange, viens aussi de ressortir Cortazar, Les armes secrètes pour "Axolotl", après avoir revu "La salamandre" de Tanner sur grand écran, qu’il a appelé ainsi à cause de Cortazar justement. Comment ce film nous parle encore d’aujourd’hui. Et puis on tape "Axolotl" sur google et on trouve Tiers-Livre dès la première page !
le réveil à l’aube, on se rendort, mal. On se lève, on se rend compte qu’on a bonheur immense, une longue plage de temps devant soi, libre.
Jai constate que http://dominiquehasselmann.blog.lem... a cesser d exister J ai observe qu il s agissait d un blog tres important Le blog a comme epilogue Les partisants russes de Catherine Ribeiro Il fallait dire Citoyens Europeens
Il nous a lâché, Orsalia... Mais il reviendra, je ne sais sous quelle forme ectoplasmique... en tout cas, amitiés Chasse-Clou)
j’ai essayé de bosser toute la journée, rien à faire (écouté Miles et Ella), téléphone du médecin à 11h, "allez à l’irm", ce sera samedi, demain radios et appel d’offre, le genou, deux nuits à 3 heures chacune, ça commence à compter, revu C. "mais tout le monde est malade...", non, pas tout le monde, mais hier soir, des enfants dans le salle d’attente, 5 ans et des masques, c’est quoi le plan ? (Casque d’Or et Manda, photo dans la salle d’attente - "Année du cinéma 2005" année où Serge Reggiani disparût - , Jacques Becker, 1952) - (back ?)
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Belle journée, en contraste avec les précédentes, durant laquelle : bu un café au tabac de la Sorbonne, qui pour moi n’est pas n’importe où ; écouté Brigitte Giraud au Petit palais, après avoir terminé son livre au petit matin ; retourné au 104, pour le plaisir (le Cinq, la librairie, le café, la maison des petits, les agents de sécurité qui n’ont pas tant l’habitude que ça qu’on leur parle...).
Voir en ligne : Fenêtres open space
rencontres 22 octobre 06:31
c’était très bien, de plus - et enregistré, tu devrais pouvoir l’entendre prochainement (à voir sur le site de la maison des écrivains, je pense)
votre photo, moi, j’adore...
(ce qu’il est tôt) je m’étais juré de ne pas attendre, je me suis endormi, pour quatre heures, c’est mieux qu’hier. L’ami O. m’a dit : " Et rappelle toi que l’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas, quelque chose comme ça, je ne sais plus très bien attends, je cherche... ça doit être ça. C’est pas pour t’aider hein, juste pour dire un truc sur le désir. " J’ai opiné. C’était hier, vers minuit, je crois qu’il a raison, mais ce que je garde dans cette définition, (je crois qu’elle est juste), c’est "donner". Ce n’est pas une douche froide, mais ça n’est pas non plus enflammé, hein... aujourd’hui re-galère... (welcome) (Anna Magnani dans La Voix Humaine, Roberto Rossellini, 1948, je l’aime)
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le temps émiété 22 octobre 06:42
Pas moyen d’écrire, pas même sur le blog et ça fait plusieurs jours : les idées et les phrases s’entassent sans pouvoir être déposées sur le clavier. Parce que courir d’un rendez-vous l’autre, aider l’un à ses leçons, décoincer une version latine, l’autre pour une vérification médicale, le "Ménagez-vous" impossible à tenir. Et comme s’il restait du temps alors que non, entretenir une querelle d’amoureux au sujet d’un film sur lequel mon non-amoureux et moi ne voyons pas la même bobine, à ce point c’est curieux. Je n’aime pas les femmes qui trichent, ou plutôt que les femmes trichent, et lui ça le ravit. Cette propension de certains hommes à aimer être pris pour des imbéciles n’a pas fini de m’affliger. Pourtant, ne pas chercher à manipuler l’autre, c’est du respect, non ?
Voir en ligne : traces et trajets
moi je dis que oui... (j’aurais bien mis seulement "si" mais le truc veut pas)
retrouve de jour en jour la sensation de flou, la difficulté à être présente et stable dans le monde, à y avoir place, vertige que j’aime assez, miné par une petite angoisse, façon d’exister
Anémone qui interprète "Maman", Romain Goupil, 1990, à son fils : "mais qu’est-ce qui te prend d’avoir piquer une #6 ? Tu sais bien que c’est comme les hémorroïdes, y’a que les trous du cul qu’en ont !..." (à destination des sociologues qui oeuvrent aux marques de voitures - il y en a)
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Tout a l heure a la maison des mes amis Grecs et Russes J ai appris qu an Ucraine les Rols ROYS et autres voitures de lux sont stationnes dans les rues presque partout. Le 80% du peuple est tres riche mais le 20% dans la pauvrete. L homme ne veut plus retourner la bas meme si en Grece vie avec le salaire de l Universite Il est docteur a la fac de Lettres sa these concerne le livre Maitre et Marguerite de Bulgakov. Un portrait de Marx m a ete propose par son frere qui vend des tableaux, de la decenie 50, superbe, mais je pense trop depenser le 500 Euros pour l acheter Vous voyez les tableaux des Marx et de Lenine se vendent en ce moment aux etrangers comme des objets de kitsch russe. Moi je voudrais heberger ce Marx parce que j ai vus son regard, il demandait desesperement mon aide. Mais la crise financiere m empeche Vous voyez lui etait isnufisant pour l empecher. Il faut peut etre faire des sacrifices pour le ragard de Marx
500 euros, pour une effigie de Marx, j’ai peur que ce ne soit trop, chère Orsalia...
Merci cher Ami Finalement j ai laisse Marx suivre son destin
ce matin, à peine en bas, quelques gouttes de pluie, insomnies, tout ça, besoin de marcher, surveiller le ciel, la saucée.
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oui quoi ? à l’entrée de la préfecture ce flic bourru qui répond à Anabelle , passé l’après - midi avec elle , auto - école , mairie , oui quoi ? gracile devant le gros lard elle explique , et lui , oui ben c’est au 6 de la rue Sainte Catherine ... sur le pont de la gare aperçu la dormeuse qui comptait ses pièces de monnaie
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Revenant de la radio (tassement) croisé ces deux spécimens dans une boutique de meubles plutôt chinois, je pense (avenue Parmentier, 10, 142), et un garçon,16 piges roulant pétard, qui dit à son ami, qui regarde la manoeuvre et rien d’autre : "ah non j’te jure je lui rentre dedans, même s’il fait 120 kilos et deux mètres, je lui rentre dedans putain " - 150cm, 60k : c’est inégal, mais les mots sont ainsi, eux aussi (#98) (on inter-change pas, ou alors seulement parce que les deux styles sont des objets ?)
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j’ai déjeuné d’un couscous avec A. (on a un peu parlé de toi) mais avant d’y arriver, il y avait là les étudiants de l’école d’architecture, à dessiner et (en pensant à Cécile P.), je suis allé trouver cette jeune fille : "vous permettez, une petite photo ?", (un peu surprise) "euh oui mais c’est pas beau...", "si si je vous assure, votre main, un peu plus haut oui,voilà, le bracelet aussi s’il vous plaît, oui,merci", (un petit rire) "de rien monsieur" (moi, quand on me donne du monsieur...) (je suis raisonnable, t’as vu ? :°)) : je suis là mais qu’est-ce que je bosse...)
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J aimerais bien dessiner et de ne pas bosser et d etre aussi photografier par un gentil Monsieur
l’ai vu près du centre commercial , marchant au milieu d’un groupe en face de moi , son visage , je l’ai regardé , nous nous sommes regardées ? je ne peux pas encore avec des mots dire , le visage d’une femme , une femme qui depuis cet été marche , se repose , mendie , dans une /ma ville , pas loin de moi
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Eh Orsalia, le Chasse Clou a remis le couvert... C’est une bonne nouvelle, non ?
J ai vu et je suis contente
(c’est encore trop tôt) la petite qui s’en va (le parcours c’est celui qu’on devra faire, qu’on a promis de faire à J.), la grande qui vit alors ailleurs (je ne la vois plus), et puis alors ce sera la solitude : il me reste mon travail, mon écriture et le ciné (une si belle photo de Frederico dans le journal d’avant hier, je l’ai découverte aux Folies) et toi (c’est sûr que c’est important mais qu’est-ce que ça remue, et qu’est-ce que ça fait peur...)
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photo par François Bon
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