Mais depuis l'autre dimanche et cette conversation qui me reste, ce moment de sommeil enfin réparateur qui fit fondre une part de peine, et la chaleur de l'accueil malgré la vie sombre là-haut ce jour-là, quelque chose a bougé.
Aux jours suivants, douleur plus vive, s'adapter au nouvel état. A présent, l'apaisement, une forme douce de désir, poursuivre le "traitement".
Je reviendrai vers toi, mais libérée, en vraie personne accomplie et non en semi-prisonnière d'une vie plus subie que choisie. J'ignore qui je serai, mais peut-être source de réconfort et de solidité. Je consolerai vos larmes claires.
Je suis curieuse, vraiment, des mois à venir et depuis des années rien de tel ne m'était arrivé.
Il y a aussi Anna que j'aimerais remercier. Elle a si miraculeusement fait signe à point nommé et son soutien sans faille, par générosité. La force à nouveau d'aller chercher les mots aussi loin qu'il le faut, pour beaucoup aussi je la lui devrai.
Aux creux même des malheurs, du chagrin sans fin, j'aurais eu cette chance inouïe de rencontrer des personnes de grande humanité. Je souhaite m'en montrer digne dés que je le pourrai.
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