mais ce qui précède et ce qui suit rendent heureusement plausibles l'hypothèse du clin d'œil voire du second degré.
"Elle s'allongea sur le canapé, releva sa jupe pour que l'on voie ses cuisses et dégrafa sa boutonnière pour faire ressortir ses seins. Personne ne lui avait jamais rien écrit d'aussi beau. Dès qu'il reviendrait elle se donnerait à lui. Elle lui offrirait sa virginité."
Joël Dicker, "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" (p 156 ed. de Fallois)
Cela dit, même au second degré, la femme en question est décrite comme l'une des belles plantes du pays, 24 ans, serveuse - donc croisant du monde - et pas d'une famille particulièrement stricte - c'est même sa propre mère qui l'incite à aller rendre visite à l'homme dont il est question -, et la scène se passe en 1975 dans ces années où la liberté sexuelle fut la plus répandue. Alors je veux bien tant qu'à enfiler des préjugés que les Américains soient encore plus coincés du cul que les Belges, mais je trouve qu'il y a là, même pour faire sourire, un petit défaut de plausibilité.
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