Je ne parviens pas à me souvenir du nom précis qu'on donne à la dédicace officielle au début d'un roman, pas l'épigraphe, non, qui est une citation, ni non plus les remerciements, si à la page depuis que nous y ont accoutumé les anglo-saxons, mais le petit mot pour dire à qui on le dédie vraiment.
Il se trouve que celle qui ouvre "Le bonheur des tristes" de Luc Dietrich est émouvante :
"À mon ami Lanza del Vasto, qui, témoin de toutes mes hésitations et de mes craintes, m'a donné son temps, sa science, pour tirer de moi ce livre et qui y travailla avec une ardeur tout égale à la mienne".
On rêve soudain tous d'avoir un tel ami (du moins si l'on est quelqu'un qui écrit).
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