Elle traîne. Qui saurait l'aider à se réfugier dans une vraie maladie ? Personne en ce monde ne semble préposé à cette fonction si nécessaire pourtant.
Peut-être était-ce celle de sa mère lorsqu'elle était enfant ? En ce temps-là on avait le droit de fabriquer de grosses fièvres à la place de la souffrance.
in "Le sas de l'absence", Claude Pujade-Renaud (Actes Sud 1997 FL 1998 p 34 "Antibiotique")
Mon côté oldschool, sans doute : je sais encore très bien fabriquer ces fièvres-là, après un choc émotionnel ou bien par épuisement. Une façon de s'obliger à cesser de travailler, ou de calmer ceux qui se sont comportés comme des brutes ou des imbéciles - si tant est qu'ils soient au courant de l'accès de fièvre, si tant est qu'ils soient encore un peu là -.
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