"Le deuxième voeu" de Ramon Diaz-Eterovic (éditions Métailié) - traduit de l'Espagnol (Chili) par Bernardo Toro)
Il était temps que je me réveille, il existe déjà cinq livres traduits du même auteur. Or ils rentrent dans les lectures de détente que j'aime : dépaysement, et vie quotidienne d'un pays où je n'irai sans doute jamais, personnage principal attachant (dans le genre perdant généreux et qui résout les énigmes mais après coup).
Je me suis donc régalée de ce "deuxième voeu", en fait une double quête du père : au moment même où le détective privé Heredia reçoit un client qui revient d'un long exil dans le but de retrouver son paternel, lui-même est contacté par une femme qui répondant aux dernières volontés d'une chère disparue le met sur la trace du sien dont il ne savait rien.
Une foule de détails de l'ordre du quotidien chilien, passé et présent, des notations psychologiques justes, des amours pas trop flamboyantes - mais pas inexistantes non plus -, des vrais amis, un chat essentiel, et des méchants crapuleux à souhait.
Reste que l'ensemble manque un tantinet d'originalité, un sens de déjà-lu m'a accompagné tout au long de ma lecture et je l'ai un brin regretté. Reste une belle envie de lire les autres ouvrages de la série, mais sans urgence.
source : livre lu dans le cadres des incorrigibles lecteurs de l'Attrape-Coeurs
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