quand tout semble détruit
07/01/08 peut-il rester l'ombre
d'un espoir ?Joyeux anniversaire petite mère
[rue Martre, Clichy la Garenne, démolition du Dagobert, photo du 6 janvier 2008]
reflet d'un monde sans
08/01/08 ... fumée où pour une fois je ne suis pas seule.
Y manque quelque chose.
Ou bien est-ce quelqu'un ?
Le banissement du tabac marquerait-il la fin
de la moindre chance pour ce lien ? Comme s'il ôtait désormais toute chance qu'on se croise.
Comme si tout était (déjà) parti en fumée.
Je plains beaucoup les fumeurs tristes.
[dimanche 6 janvier 2008, près de Bercy, dans un troquet]
la promessa cucina
09/01/08 de l'homme le foyer, au coin du chauffe-eau
(comme quoi ça ne serait pas tout à fait une question d'âge (?))[vendredi dernier, cuisine]
et bien sûr cousine volontaire de celle-ci :
http://www.fotolog.com/jean_marc_v/24409311
Après les fêtes les trains s’affaissent et les arrières-trains poussent (chez mon amie Samantdi , prof mais qui se marre aussi (quand ça en vaut la peine)).
logements
10/01/08 E.T. phone home
[mercredi 9 janvier 2008, Clichy la Garenne, so-called avenue Henry Miller, with my apologies to Anatole]
j'avais oublié qu'ils rougeoyaient
11/01/08 hélas, trop chargée à mon retour d'usine, je ne parviens pas à ajuster l'image.
Un vieux Scorpions passe au café où j'ai rendez-vous.Je me dis que j'ai hâte que son thème me lasse à moins qu'enfin il ne se rapièce.
Le métro était à l'heure
[jeudi 10 janvier 2008, métro Quatre-Septembre, tombée du soir]
je ne m’en étais pas si mal tirée ? Tu te fais toujours avoir, hein,
dirait l’adolescente, on te prend par les sentiments, à chaque fois tu
y crois. J’ai été fière de toi, tu sais, quand tu as fait le comité. -
Ah bon mais pourtant je l’ai payé si cher par après, je finissais par
me demander.
Non, je t’assure tu as bien fait.
Cette question bateau finalement réconfortante. Sans doute parce que je suis mère et que je la lis ici.
pourtant loin du train fantôme
12/01/08 comme une flaque de sang.
Mais le pigeon n'est pas regardant.cf celle ci
http://www.fotolog.com/supmylo/36890300
chez Supmylo
[vendredi 11 janvier 2008, Clichy la Garenne, place des Martyrs]
En l’honneur d’Arnaud j’ai ciré mes chaussures.
J’ai failli y mourir , j’y ai connu de grands bonheurs , Bruxelles est pour moi une place de contrastes, à la fois chez moi et si éloignée.
L’hôtel effectivement une et une seule fois. Trop vite près de Paris sans doute.
le soleil en face
13/01/08 Grâce à D. je croise depuis quelques mois des places arborées, ensoleillées et vides et calmes et dans Paris. J’en conçois de la reconnaissance. La mer me manque parfois, mais la nature qu’enfant je chérissais, a comme disparu de mes besoins physiques. Je sais hélas pourquoi. Ce n’est pas le seul qui se soit enfuit. Un autre est plus cruel.
Ne cherchent le retrait que les gens organiquement solitaires, philosophiquement organisés ou fort bien accompagnés et que la présence réelle ou de coeur de leur Autre satisfait au monde. Je ne dispose pas ou plus d’aucune de ces options-là. La ville est mon refuge, malgré les malfaits de l’humanité, et sa violence sous-jacente. Ou peut-être à cause de ça. Elle est en phase avec mes traversées, les coups durs encaissés. J’y cherche rencontres ou retrouvailles qui enfin me sauveraient. J’aimerais disposer à nouveau de mon corps avant qu’il ne soit trop tard. Fors fatigue et douleurs, il m’a été enlevé et j’ignore désormais comment l’habiter.[samedi 12 janvier 2008, Bercy au passage, vite fait]
J’avais prévenu par mail qui j’espérais au delà retrouver, par la chance inouïe d’une invitation qu’on m’avait faite. Mon téléfonino dans le train avait soudain signalé un message. Coeur bondi je n’avais pu que constater le sec avis de franchissement ; au lieu du rendez-vous de retrouvailles ardamment espéré. Absence d’appel pour une mort annoncée.
presque à l'instant où
14/01/08 la Tour Eiffel s'allumait pour le soir.
La ville, la vie. A part le froid et que j'étais seule (en même temps pour une chasse-photos c'est généralement pas plus mal), une certaine forme de bonheur. Connaîtrais-je un jour à défaut d'amour, de vrais lundis plus jamais pourris ?
[vue du Trocadéro, dimanche 13 janvier 2008]
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