(bonheur du jeudi 18 février 2016)
La date limite du fotolog approchait à toute allure, on était le 18 février, ils annonçaient le 20 (1), j'y avais consacré la journée non sans plaisir de redécouvertes (2).
Fatigue ou grande chance dans les métros, j'étais arrivée en avance pour la rencontre avec Joseph O'Connor à laquelle j'étais conviée. Elle avait lieu près de l'église de Saint Germain des Près.
Comme il ne fallait pas que je dépense le moindre argent, sauf urgence, en allant au café dans un quartier inabordable, j'ai choisi de me promener dans ces rues qui désormais tiennent plus du musée qu'autre chose. La ville n'y est plus la ville d'en vrai. Mais le versant "commerce artistique" du parc d'attraction qu'elle devient au fil des ans.
Par rapport à une dérive purement consumériste, vêtements, breloques ou maroquinerie, cette succession de galeries d'art est plutôt honorable et se promener là par éclats d'instants peut encore procurer un bonheur esthétique.
J'étais seule, il faisait, je crois, froid, mais je n'en souffrais pas et j'étais donc au calme pour admirer les vitrines qui le méritaient.
Ce régal spirituel, et la chasse-photo associée, fut mon Petit Bonheur du jour (3)
(1) Comme me l'avait prédit Le Fiston, près d'un mois plus tard, il est toujours là.
(2) Une piscine de plus, un hôpital de moins ; Les enfants de Ouaga ; Lieux qui ont entre temps bien changé ; Une photo dont je suis fière (malgré tous ses défauts) ; Recroiser ses moments de bascule
(3) La rencontre littéraire elle-même en étant le grand. Même si étrangement je n'y retrouvais personne ce qui est devenu rare. C'était un peu troublant.
billet publié dans le cadre des Bonheurs du Jour.
C'est l'amie Kozlika qui a lancé le mouvement et le lien vers tous les bonheurs (pour s'inscrire c'est par ici- grand merci àTomek "qui s'est chargé du boulot -)
Chez Couac hélas pas de bonheur 35
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