(bonheur du dimanche 31 janvier 2016) (partiellement écrit ce jour-là)
Alors les défis de la semaine à venir sont multiples, retard d'écriture ([juron] j'étais pourtant bien partie, mais je me retrouve sans arrêt happée par des contraintes qui s'imposent), fotolog à récupérer avant qu'ils ne coupent à nouveau la communication, grosse deadline de rangement car passages d'experts en fin de semaine, recherche d'emploi avec tâches administratives associées, clarification de mon dossier auprès de Pôle Emploi et au moins un rendez-vous médical pour tenter de déterminer si mon problème de sommeil brutal est pathologique ou juste d'épuisement.
(et je ne parle que des urgences)
Aujourd'hui j'ai donc entrepris de grands rangements. Suis tombée en premier sur une strate plutôt 2007 pour les papiers non triés (1) - ce qui fait qu'il y a du sérieux ou de l'intime que je souhaite conserver ou de l'écriture mêlé à des journaux qu'il convient de jeter, sans parler de trucs pas même ouverts de type publicitaires -. Et voilà que dans un dossier soigneusement classé mais qui datait d'avant, j'ai retrouvé des messages personnels et de mes participations à l'ancien site Mauvais Genres. Parmi les messages envoyés à quelqu'un en particulier, un texte de novembre 2003 de la série "Étienne dit"
Étienne dit
sur le chemin du conservatoire en rentrant vers la maison après son cours de violon :
La semaine passée, Olivier Charlier (2) qui est un violoniste soliste de haut niveau, était venu parler de son métier aux enfants du conservatoire de Clichy. Nous en avons donc reparlé aujourd'hui au cours d'Étienne avec sa prof. et ensuite en marchant j'y repensais. Cet homme a dit certaines choses très simples, belles et vraies sur le travail artistique. Je me les rappelais et sans doute en sourais.
Alors Étienne me fait :
- Alors voilà, t'es encore en train de réfléchir et ça te fait sourire !
Je lui explique que c'est parce que je me souvenais de ce qu'avait dit Olivier Charlier.
Étienne me répond :
- Ça, c'est toi ! Y a quelqu'un d'intelligent qui dit une chose sérieuse et ça te fait sourire. Et a côté de ça, si y a quelqu'un de rigoillot qui dit une chose rigoillote, tu restes sans rire, comme un poireau.
J'ai cru une fois de plus qu'il allait me traiter d'intello., mais j'y ai échappé.
Pour cette fois.
(et j'avais signé Gilda (poireau fatigué))
Le fiston avait huit ans.
(1) Elle provient d'un stockage d'urgence lors d'une première inondation montante par l'évier de la cuisine qui est mon bureau, les canalisations collectives bouchées. Alors on a tout entassé très vite dans une des chambres et comme on a enchaîné toutes sortes de péripéties et de fatigues depuis, c'est resté ainsi.
(2) Dont je m'aperçois aujourd'hui qu'il a un site. Et qu'il est décidément impressionnant. (ici dans Tzigane de Ravel)
PS : Il y a un autre bonheur du jour, mais je n'en ai pas fait le thème du billet car il n'est pas pourvu du zeste de surprise qui dans mon esprit correspond mieux au thème : c'est l'écoute enfin intégrale du bel album Motel Bamako d'Inna Modja, à part un ou deux morceaux (les plus consensuels), c'est un bonheur. Au carrefour des musiques traditionnelles, repensées pour la danse, et le grand public (easy pop internationale ?), doux aux oreilles et péchu quand même, je sens qu'il va être mon secours auditif pour cette période chargée. La musique immédiate mais de qualité qui permet de prendre du rythme, retrouver de l'énergie. En plus que la choré d'en ce moment est sur l'un des morceaux.
billet publié dans le cadre des Bonheurs du Jour.
C'est l'amie Kozlika qui a lancé le mouvement et le lien vers tous les bonheurs (pour s'inscrire c'est par ici- grand merci àTomek qui s'est chargé du boulot -)
Chez Couac : Bonheur du jour 18
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