(bonheur du samedi 6 février 2016)
Une fois de plus en ce début d'année, une journée où le bonheur du jour présente un embarras du choix. Je n'en reviens toujours pas : quand je me suis lancée dans cet effort collectif et au vu de l'année 2015, si violente et si dure, j'étais persuadée qu'il me faudrait racler, chercher des petites pépites perdues, des éclats de grâce au sein de sombres journées. Alors bien sûr ça n'est pas si facile, les chagrins bien qu'atténués mettent du plomb sous les semelles, il manque un ami grand, définitivement, et aussi quelqu'un d'autre mais différemment, et c'est vraiment bizarre de se dire que V. a choisi l'option "deviens fantôme" il y a dix ans exactement, mais voilà, pour la plupart des journées je me trouve confrontée, au lieu d'une recherche à devoir faire une sélection, un choix.
C'est fort bon signe, mais j'ai du mal. Le manque d'habitude, peut-être.
Alors en ce samedi 6 février, la lutte était rude entre le soutien des amis quant à l'éventualité pour moi d'un nouvel emploi, le cours de danse avec la chorégraphie sur une musique d'Inna Modja ("Outlaw") et la soirée à La Libreria auprès d'Antonio Menna, mais il me semble ce soir, qu'une fois que le temps a décanté tout ça, et après tout c'est peut-être bien d'écrire les Bonheurs du jour avec un brin de décalage, on a un allié pour le tri, le temps, que le bonheur de ce samedi-là fut bien cette partie de soirée italienne, ce qu'il disait, un art de raconter, un bonheur (c'est bien le mot) de s'être sentie moins bête après. Et avec un peu d'Italie revenue. L'Italie qui me manque tant (1).
Mais justement, le bonheur du jour fut que ce soir-là, non. La librairie franco-italienne constituait un morceau dézoné d'Italie. Merci à eux.
PS : La photo n'est pas réussie mais c'est la moins pire. Elle n'est pas significative de l'ambiance détendue et de l'humour de l'invité. Souvent, on souriait.
(1) Mais même avec pour moi un nouveau travail, je crois qu'il nous faudra encore un bon moment et que l'homme de la maison en retrouve lui aussi un nouveau pour qu'on ait les moyens de quelques (petits) voyages. Le coût du quotidien engloutit tout.
billet publié dans le cadre des Bonheurs du Jour.
C'est l'amie Kozlika qui a lancé le mouvement et le lien vers tous les bonheurs (pour s'inscrire c'est par ici- grand merci àTomek qui s'est chargé du boulot -)
Chez Couac hélas pas de bonheur 23 ni 24
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