1 - Clandestines sardines

La Haye du Puits quand tombe le soir

Petite promenade post-prandiale du dîner. J'y perdrais une partie de mes branches de lunettes, heureusement ensuite retrouvées. 

En attendant, c'est beau, simplement beau. 

PS : Et ensuite la nuit est noire puisqu'à 23h il y a extinction des feux 

Un peu de rêve, un vœu

Et donc voilà, à ce nouveau boulot il y a une vraie longue pause déjeuner et comme le temps était magnifique j'ai un peu exploré. Tomber sur une Fiat 500 était un grand moment de joie. En plus qu'elle était magnifique. 
J'ai souhaité que je pourrais conserver cet emploi. 

A pacman and an old man

Je compense l'absence de vacances par de micro-explorations lors de trajets nécessaires : descendre une station avant, ou prendre un vélib nouvelle manière puisque mon compte semble débloqué, passer par des rues que je ne connaissais pas ou qui ont tellement changé que je ne les reconnais plus. 
Cette photo-là est partiellement involontaire : je souhaitais prendre en photo le Pacman et le vieil homme est passé par là. Après tout, pourquoi pas ?

Les nymphéas de Nanterre

Belle balade à vélo, toujours en suivant le chemin de vélotaf de Sacrip'Anne, notre favori en cet été (1), et puis il y a ce parc à hauteur de Nanterre et nous l'explorons un peu. 

Il sera bientôt équipé de beaux équipements sportifs publics. En attendant j'admire les nymphéas, petit Giverny de proximité.

Plus loin nous verrons de beaux filets à escalader ainsi que des hamacs renforcés.

Je pense à une candidature que j'ai envoyée et qui me vaut un entretien, mais plutôt que de parler du poste la conversation est partie sur le vélotaf. Curieux. Tout espoir n'est pas perdu.

Le cycliste au fond en jaune était avec moi.

 

(1) J'allais écrire "en ce mois de juillet" mais nous sommes en août.

Prendre le tram

J'ai pris conscience récemment que depuis que le tram dessert les environs de mon appartement je le prends très souvent, effectuant au besoin des détours parce qu'il est pratique, plutôt rapide, assez réconfortant (avec ces noms de stations qui enfin donnent un peu de visibilité aux femmes). Alors voilà que j'ai pris un bus, vers le centre de Paris, parce qu'il passait par là et que je l'ai laissé me mener jusqu'à la porte de Clignancourt pour repiquer vers Clichy par le tram. 

Le quartier ressuscite

Pour certains bâtiments la promotion immobilière qui se déchaîne depuis quelques années m'affole - ainsi les jolies maisons de la rue Castérès, bien entretenues, et leur petits arbres abattus en même temps qu'elles étaient rasées - ; d'autres en revanche ont été abandonnés depuis des années et pour une raison ou pour une autre restent ainsi, presque morts, en déshérence, le temps que se passe un procès ou qu'une succession se dénoue ou qu'en saura-t-on. Alors ça fait plaisir de voir par la suite un chantier puis de nouvelles constructions. Ça sera le cas ici, tout près de l'entrée de la ville, avec ce beau morceau de street art pour nous faire patienter. 
Vieille habitante du quartier, je ne me rappelle même plus comment le coiffeur était.

L'herbe grillée du tramway

    Je peux m'offrir ce luxe de passer la journée à la BNF. Si j'en avais les moyens, je vivrais ainsi : triathlon, radio et travail d'écrire et de m'instruire, plus tout le travail de la maisonnée ; ça constituerait une vie bien remplie.
Avec la photo comme corolaire à l'écriture, quelque chose est là pour moi peu dissociable. 

Comme je dispose de mon temps, et savoure cet état, je choisis de m'y rendre par le RER C - en pratique, raté, pour cause de travaux d'été mais je ne le saurais qu'en entrant dans la station -. En passant, je constate que l'herbe verte du tram qui en fait un élément élégant du paysage urbain, n'a pas résisté aux chaleurs et au peu de pluie de juin puis ce début du mois. Ça donne quelque chose de différent ; qui n'est pas laid, mais peu rassurant (1).

 

(1) On suppute facile le moindre embrasement.