
Voilà, c'est la deuxième fois de ma vie où je prends une décision, quelque chose que je choisis vraiment et qui est ni quelque chose qu'on m'impose ou que les circonstances imposent, ni quelque chose qui survient.
La première fois c'était de faire partie d'une chorale. Je n'ai cessé cette activité qui a contribué à changer (en bien) mon existence, que parce qu'elle était décidément incompatible avec ma #viedelibraire aux horaires tardifs, aux week-ends travaillés.
À présent c'est pour le triathlon. Je m'étais promis d'essayer avant de mourir. Me voilà inscrite dans un club après avoir passé plusieurs années à acquérir un début d'endurance dans les trois disciplines. L'idée en plus du plaisir intense d'une pratique sportive, est d'acquérir une condition physique telle que concilier écriture et gagne-pain deviendra possible. L'idée est aussi de pouvoir assumer un emploi pourvu d'une importante part physique jusqu'à une retraite qui ne sera à taux plein que si je vais jusqu'à 67 ans. L'idée est aussi de pouvoir faire face le mieux affutée possible aux conditions que l'avenir nous réservera.
Je sais que ma vie ne sera plus la même une fois que j'aurais franchi ce pas.
Je sais qu'il sera difficile de tout concilier.
Alors juste avant, en chemin vers le premier entraînement et la remise des documents qui vont confirmer mon inscription, je regarde le ciel. Je souhaite pouvoir plus tard me souvenir de cet instant.
[mardi 13 septembre 2016 18:23, photo prise d'un bus 12 à hauteur de Soisy sous Montmorency]