
Lorsque l'invitation est arrivée à la librairie, mon sang n'a fait qu'un tour. Il s'agissait de Prévert, c'était Cité Véron, il y aurait une visite.
Je m'attendais à ce que ça soit intéressant, ce fut formidable,
Je m'attendais à passer non loin de chez Boris Vian, ce fut encore mieux : là, nous dit-on c'était chez lui. Soudain le cœur battant (joyeux) comme je ne l'avais pas eu depuis longtemps, des imaginations d'époque et les larmes aux yeux.
Cette impression irrationnelle qu'en 2016 la vie m'offrait des sortes de récompenses, de remerciements.
Et aussi un brin d'autodérision, car je ne cesse de prétendre que ce qui compte chez les écrivains ce sont les écrits. Alors que faire de tant d'émotion ?
PS : Ce qui était particulièrement réconfortant : l'association en charge des lieux semble respectueuse du leg, des archives et pas mercantile. Puissent-ils continuer.
[lundi 3 octobre 2016 19:59, cité Véron, Paris]