1 - Clandestines sardines

Kate Tempest, une révélation

Hugues vint me relayer à la librairie juste à temps pour que je puisse filer ventre à terre à la Maison de la Poésie honorer cette invitation qui nous avait été faite d'aller écouter et voir Kate Tempest, de passage à Paris pour la promotion du roman qui venait d'être publié (1). Elle nous gratifia d'un moment de scène qui était de l'ordre de l'inoubliable, une présence folle, un texte percutant, de l'humour, de l'émotion. 

Je sortis de là en tremblant de bonheur d'émotion

[Maison de la Poésie, Paris, mercredi 17 janvier 2018 21:37]

(1) "Écoute la ville tomber", dont voici une critique

20190925 1437 

Nicolas Richard lit La dissipation

C'est le 15 janvier au soir à la Maison de la Poésie. Nicolas Richard lit "La dissipation", répond à quelques questions, et c'est magnifique. 
Je pressens que longtemps plus tard, je m'en souviendrai.

Le geste du joueur

Avant d'aller à Taverny continuer tous les tris dans la maison de mes parents, je pars courir, le tour habituel autour de l'Île de La Jatte. C'est en passant que j'aperçois un joueur de tennis que curieusement je prends en photo pile au moment où il fait ce geste que j'avais aussi, du temps où je jouais, de récupérer la balle en la coinçant entre pied et raquette puis en la faisant rebondir jusqu'à la main. Nous évitions ainsi de devoir nous baisser. 

[Île de La Jatte, dimanche 14 janvier 2018, 11:37 ou presque]

Le vélo solitaire

C'est en arrivant au travail, 5 minutes avant l'heure dite, que je croise ce vélo solitaire et le prends en photo. C'est un de ces biclous en free-floating comme ils disent, commerce qui a fleuri à l'échec des néo-vélibs mais qui présentent l'inconvénient d'être délaissés n'importe où. Celui-là ne gêne pas trop, sa solitude n'est pas sans une certaine beauté triste 

[le 13 janvier 2018 à 9h55 près de la gare de Lyon]

Le foulard

Ma sœur ne souhaitait que ce foulard, qu'effectivement je trouvais beau ; mais sans en avoir pour ma part aucun souvenir précis, pas d'émotion particulière, ni de nostalgie. 
Il était pour elle, sans l'ombre d'un doute. 

La belle ancienne pompe

Probablement aux environs de la déchetterie. Malgré tout le travail à faire je ne peux que m'arrêter pour admirer. Et prendre une photo.

Adieu petit canapé

J'aimerais vraiment le conserver seulement il n'y aura la place que pour celui de Taverny, l'ancien, l'historique, dans lequel je dormais dans ma petite enfance à Chambourcy. 
Via Emmaüs il fera des heureux, au moins un, je l'espère 

Le moteur [du bateau]

Dans le hangar du box de stockage provisoire destiné aux affaires qui appartinrent à mes parents, se trouvent par moment des véhicules en transit, en phase d'entretien. Il y eut une belle camionnette de type époque hippies, il y a en ce moment un bateau désossé, en soins pour son moteur. Je suis fascinée par la complexité de ce dernier. 

 

Les cheveux du bord de mer

Sur le port de Carteret, le 1er janvier à 21h30 environ. JF et moi sortions d'un bon restaurant. Faire la fête en douceur, comme il convient lorsque l'on est fatigués.