
"Roubaix, ville lumière" m'a un peu désarçonnée, pas polar fors deux ou trois scènes. Il débute en croyant lui-même que ça va en être un et puis très vite sa pente personnelle fait que sous couvert de se passer dans un commissariat c'est une sorte de film de famille comme toujours. Parce qu'aussi ce commissaire se comporte en "Grand Frère". On sent que qui a fait le film ne peut que compatir à la misère mais ne la connaît pas. Son grand mérite est d'au moins ne pas la mépriser.
JF se fait le coup de Il était avec un homme âgé.
Tu sais, ai-je répondu, il a notre âge.
(et la voisine de file d'attente, bon public, éclate de rire)
J'étais venue dès mercredi pour avoir des places. La salle était comble.
[cinéma Le Méliès, Montreuil, vendredi 23 août 2019 20:27]